IMAGINE CUP 2014 : le Sénégal à un pas de la finale mondiale de Seattle (Etats-Unis)
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Après avoir remporté la finale régionale, l’équipe Ab Soft devra gagner la bataille du continent pour représenter celui-ci à la finale mondiale.
La tâche ne sera pas aisée pour Ab Soft, l’équipe du Sénégal déclarée vainqueur de la finale régionale Afrique de l’Ouest et du Centre du concours Imagine Cup 2014, qui s’est tenue hier en Côte d’Ivoire.
Selon un communiqué de presse transmis aujourd’hui à Ecofinance.sn, cette équipe d’étudiants a désormais la lourde responsabilité de représenter les sous-régions Ouest et Centre africain lors de la finale continentale de laquelle sortira le représentant africain qui participera à la finale mondiale à Seattle en Juillet 2014.
D’après la même source, ce projet présenté qui leur a valu cette victoire est une application nommée «E-control », destinée à la télésurveillance via une application qui allie électronique et technologie mobile.
Le texte signale qu’il y avait en compétition quatre équipes d’étudiants qui ont présentés des projets dont le but est de changer du monde ou d’aider les populations les plus vulnérables.
Présentant le cadre du concours, Djiba Diallo, responsable de la plateforme des développeurs à Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre a déclaré :
«Pour l’Afrique, c’est n’est plus juste une question de participation à Imagine Cup, mais aussi de gagner à la finale mondiale. Cependant, cet année il y’aura 3 niveau de concours pour choisir les représentants de la région moyen orient et Afrique à la finale mondiale. L’objectif de la finale continentale, c’est de donner les chances à notre continent de sélectionner et de présenter les meilleurs projets, et les projets les plus compétitives au concours moyen orient et Afrique», rapporte le communiqué.
Pour la finale régionale, les équipes candidates en compétition ont présenté divers projets. Il s'agit de Team Infogenius (RDC) qui a présenté le projet «NKODIA», c'est-à-dire un jeu d’aventures en 3D qui tourne autour de la traite négrière et d’histoires locales, de Genius (Côte.d'Ivoire) avec «Survivor», une application conçue pour aider les populations et les organisations pendant les catastrophes naturelles, de Dalt Team et « WASAMUNDI» (Cameroun), plateforme de renseignement et de publicité pour les entreprises locales et d'AB Soft Corp (Sénégal) qui a présenté E-Control, un dispositif électronique bi-modulaire conçu pour faire de la domotique, de la télésurveillance et de la télémétrie via Windows Phone ou un ordinateur.
Selon le communiqué, le projet «E-Control » a fait la différence pour avoir réussir à « combiner la domotique et la télémétrie pour un usage via téléphone mobile ».
PSE-SENEGAL : la Bad réaffirme son engagement pour le succès du projet
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – La Bad réaffirme son engagement son engagement à accompagner le Pse à travers le financement de projets structurants et des réformes.
La Banque africaine de développement (Bad) réaffirme son intérêt pour le Plan Sénégal émergent (Pse). Son représentant résident, Mamadou Lamine Ndongo, l’a dit mercredi à Dakar au cours d’une rencontre avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), à l’occasion de la célébration du 50ième anniversaire de l’institution.
«En plus des projets en cours, la Bad va accompagner le Sénégal pour le financement de projets structurants et des réformes fondamentales en vue d’améliorer l’environnement des affaires, renforcer les capacités d’impulsion de l’Etat, mettre en place des infrastructures de soutien, réduire le gap énergétique et promouvoir le potentiel de production», a-t-il déclaré rappelant que la Bad s’était engagée pour 400 milliards Fcfa.
A cet effet, il a souligné que la Bad utilisera ses instruments traditionnels de financement, mais fera aussi recours à des partenariats public-privé.
Faisant l’historique de cette coopération, il a rappelé que ce partenariat entre la Bad et le Sénégal remonte en 1972, date de l’approbation du premier projet par le conseil d’administration. Il s’agit d’une ligne de crédit en faveur de l’Union sénégalaise de banque (Usb) d’un montant de 955 millions FCfa.
«Depuis cette première opération, la coopération entre la Bad et le Sénégal s’est considérablement développée et diversifiée», a affirmé M. Ndongo.
D’après lui, au 30 avril 2014, la banque a approuvé un total de 90 opérations en faveur du Sénégal pour un montant cumulé de 925 milliards Fcfa. Les infrastructures se taillent la part du lion avec 40 pour cent de ces financements.
Il est suivi de loin par l’agriculture et développement rural (18 pour cent), l’industrie et les mines (13 pour cent), le secteur social (10 pour cent), la finance (0,7 pour cent) et l’environnement (0,2 pour cent).
M. Ndongo signale qu’à ce jour, le portefeuille en cours de la Bad au Sénégal compte 13 opérations pour le guichet public, pour un montant d’engagement net d’environ 167 milliards Fcfa. Ces opérations couvrent le développement agricole, les pistes rurales, l’approvisionnement en eau et assainissement, l’emploi des jeunes et des femmes, l’université virtuelle, le développement des petites et moyennes entreprises (Pme), etc.
En ce qui concerne les activités du guichet du secteur privé, M. Ndongo annonce un total de 107 milliards Fcfa couvrant principalement les infrastructures routières (autoroute Dakar-Diamniadio), maritimes (terminal à conteneur du port de Dakar), aéroportuaire (aéroport Blaise Diagne) et énergétique (centrale de Sendou et de Kounoune).
A cet effet, il a souligné que les projets du secteur privé cofinancés par la banque au Sénégal participent à un volume d’investissement de 787 milliards Fcfa.
INFORMATIQUE-FRANCE : Société générale veut stimuler la créativité numérique
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Sg va mettre en compétition développeurs et designers pour inventer et coder leurs idées d’applications pour stimuler la créativité numérique.
La Société générale (Sg) veut impulser l’émergence de nouvelles idées au sein de son département informatique. Avec les Directions des systèmes d’jnformation (Dsi) et l’agence spécialisée BeMyApp, elle a annoncé aujourd’hui le lancement de son premier Hackathon, évènement de programmation informatique collaborative, sur le thème «48 heures pour réinventer la Dsi de demain» du 23 au 25 mai prochains à l’Ecole 42, partenaire de la banque.
Ainsi, Sg met en compétition développeurs et designers qui auront 48 heures pour inventer et coder leurs idées d’applications avant de les soumettre à la délibération du jury composé de collaborateurs des Dsi de la banque.
A travers cette initiative, elle entend réaffirmer ses valeurs d’innovation et d’esprit d’équipe.
«Dans un contexte de transition numérique accélérée, les exigences des clients de la banque évoluent au même rythme. Pour mieux anticiper leurs besoins, des systèmes d’information ouverts, sécurisés, rapides et en évolution permanente constituent un enjeu majeur pour Société Générale. Le Groupe soutient, au sein de ses équipes de Dsi, cette dynamique de transformation et d'innovation en développant l’alliance entre expertise technique et créativité», souligné un communiqué de l’institution financière.
C’est donc dans une démarche d’innovation ouverte que Sg se tourne vers les acteurs de la créativité numérique et lance son premier hackathon.
Selon la même source, cet évènement a pour vocation de stimuler l’émergence de nouvelles idées et promouvoir le développement d’applications visant à améliorer les processus et l’environnement des collaborateurs de la filière informatique de la banque, pour mieux servir ses clients dans un environnement en constante évolution.
BOULANGERIE-ASSURANCE-SENEGAL : la Fnbs sous le parapluie de Nsia
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Pour prévenir tout risque, les professionnels du secteur de la boulangerie se couvrent en vue de pérenniser leurs activités.
Les membres de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnds) n’ont plus de souci de protection. Désormais, ils peuvent développer leurs activités dans la sérénité, tout en contribuant à améliorer leurs conditions et à consolider la participation de leur secteur à la croissance économique du pays.
La convention de partenariat que leur corporation a signé aujourd’hui avec les sociétés Nsia assurances et Nsia vie assurances va dans ce sens.
En effet, grâce à cet acte juridique, ils ont droit à une couverture de leurs locaux professionnels, matériels, équipements et les stocks, à une couverture de leur responsabilité civile notamment en cas d’intoxications alimentaires, à une couverture de leurs habitations, véhicules, à une couverture sanitaire, sécurité familiale (retraite par exemple).
Et ce n’est pas tout. Les professionnels de la boulangerie peuvent aussi s’attendre, de la part de leur partenaire, un service de conseils en matière de prévention et de protection pour mieux maîtriser les risques.
«Nos ingénieurs préventions seront disponibles pour effectuer des visites de risques et faire des recommandations », a assuré Ibra Mamadou Kane, directeur général adjoint Nsia assurance&banque.
Pour lui, cette collaboration avec la Fnbs traduit une des priorités de la politique de développement du groupe Nsia qui est de permettre au plus grand nombre d’accéder à des produits et services d’assurances adaptés à leurs besoins et de qualité.
En ce qui le concerne, le président de la Fnbs, Amadou Gaye, après s’être réjouit de ce partenariat, a sollicité le ministre de tutelle pour un soutien et un accompagnement à leurs efforts d’organisation et de modernisation.
Dans cette dynamique, il a annoncé la création prochaine d’une école de formation aux métiers de la boulangerie avec une formation diplômant.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – L’Uemoa étudie les voies et moyens pouvant lui permettre de fixer de nouvelles règles budgétaires.
Pour la période à venir, l’Union monétaire ouest africaine (Uemoa) a lancé un examen exhaustif du dispositif de surveillance régionale. Selon un communiqué de presse de l’Union qui l’annonce, cet examen devrait contribuer à améliorer la coordination des politiques budgétaires et à renforcer les finances publiques des États membres.
Le but ultime des autorités dans la réforme du dispositif de surveillance est de fixer de nouvelles règles budgétaires qui soutiennent leur programme de développement tout en assurant la viabilité budgétaire à long terme.
À cette fin, la source signale que la Commission de l’Uemoa a amorcé l’examen des critères de convergence en mettant l’accent sur le critère d’endettement. Face à leur constat d’un faible respect des règles budgétaires régionales, les autorités ont pris des mesures pour assurer que l’examen du dispositif et la conception des nouvelles règles s’inscrivent dans un processus inclusif et participatif.
En outre, elles ont pris des dispositions pour obtenir les contributions et points de vue de leurs partenaires et des experts extérieurs sur le dispositif de surveillance actuel et sur les changements éventuels à lui apporter. En particulier, une étude sur le critère d’endettement a été commanditée et le rapport des experts extérieurs est actuellement examiné avec les partenaires, dont les services du Fmi, les autorités des États membres et les experts des institutions de l’Uemoa.
Divergences de vue sur le critère d’endettement
Selon le communiqué, les discussions préliminaires font apparaître des divergences de vues entre les services du Fmi et les autorités de l’Uemoa, en particulier sur le critère d’endettement, qui appellent des précisions sur le point de vue de ces dernières.
D’après la même source, les services du Fmi ont recommandé d’abaisser le plafond fixé au ratio dette/Pib (produit intérieur brut), faisant valoir que le niveau actuel de 70 pour cent du Pib n’est plus contraignant et qu’il est trop élevé au regard de la vulnérabilité d’endettement. Sans préjuger du résultat de leur examen actuel, les autorités de l’Uemoa estiment que le critère d’endettement extérieur ne devrait pas être considéré seulement du point de vue de la vulnérabilité d’endettement.
A cet effet, la source rappelle l’un des objectifs des décideurs publics qui est d’assurer une croissance forte et durable de l’économie qui permette de créer des emplois, de relever le niveau de vie de la population et d’engendrer suffisamment de recettes pour honorer les engagements de l’État.
«À un moment où les dirigeants Africains et tous leurs partenaires pensent que l’Afrique subsaharienne devrait saisir l’occasion qui lui est offerte, les autorités de l’Uemoa sont fermement d’avis que les pays doivent certes préserver la stabilité macroéconomique mais ne devraient pas être soumis à des contraintes excessives et être privés indûment des sources de financement nécessaires à leur programme de transformation structurelle», souligne-t-elle indiquant qu’il faudrait plutôt tenir dûment compte des impératifs de développement dans toute évaluation du niveau d’endettement.
«Les autorités de l’Uemoa sont tout à fait résolues à préserver l’amélioration de la gestion macroéconomique et les bénéfices durement acquis des initiatives Ppte et Iadm. Sous les effets conjugués de ces facteurs, le ratio dette/Pib de la région est tombé de 125 pour cent en moyenne en 2000 à moins de 40 pour cent à l’heure actuelle et, dans le cas de certains pays, à moins de 20 pour cent.
«Cette évolution favorable fournit des marges de manœuvre et devrait permettre une certaine souplesse d’action dans la fixation d’un plafond au ratio dette/Pib. En outre, pour assurer l’appropriation et le respect du ratio, celui-ci doit être réaliste et tenir compte de la nécessité pour les pays d’accroître leurs investissements publics tout en préservant la viabilité du budget et de la dette à long terme», rapporte le communiqué.
D’après cette source, les travaux préparatoires sur les autres critères de convergence se déroulent bien. «Les autorités s’inspireront de leur expérience passée et des pratiques internationales optimales en la matière pour élaborer le nouveau dispositif», indique-t-elle.
L’étape finale de l’examen en cours du cadre de surveillance sera la formulation d’une proposition de réforme spécifique à soumettre à la décision du conseil des ministres de l’Uemoa.
UEMOA : une pause dans l’assouplissement monétaire préconisé
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn - (Dakar) – A l’issue de sa consultation avec l’Uemoa, le Fmi a émis des conseils à la Commission dont un arrêt dans l’assouplissement monétaire.
Les administrateurs du Fonds monétaire international (Fmi) jugent approprié le dosage de politiques macroéconomiques actuellement mis en œuvre, indique un communiqué de presse de l’institution publié le 21 mars dernier, à la fin de leur consultation avec les autorités de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine.
«Compte tenu du creusement du déficit courant et du repli des réserves officielles, ils s’associent à une pause dans l’assouplissement monétaire», souligne la même source.
Vu les solides perspectives en matière de croissance, les administrateurs encouragent en outre les autorités à renforcer la viabilité des finances publiques et de la dette et à dégager des marges de manœuvre tout en maintenant l’investissement public et en étendant les dispositifs de protection sociale. Ils soulignent qu’il est important de redoubler d’efforts pour améliorer la qualité de la dépense et accroître la mobilisation des recettes.
Les administrateurs rappellent qu’il est nécessaire d’améliorer la coordination des politiques budgétaires et ils se réjouissent de la revue actuelle du cadre de surveillance régionale. Ils conviennent que les critères de convergence doivent viser à préserver la stabilité budgétaire et extérieure et qu’ils doivent être simples et transparents, tout en laissant aux pays une marge de manœuvre pour adapter leurs politiques aux chocs.
Pour eux, l’adoption d’une démarche participative dans la réforme du cadre serait un atout au regard de l’internalisation et du respect des règles établies. Ils recommandent également des progrès dans la coordination de la gestion des finances publiques, de la gestion de la dette, et de la politique fiscale.
Les administrateurs saluent le travail engagé pour réformer le secteur financier et appellent de leurs vœux une mise en œuvre plus rapide. «Pour promouvoir le développement du système financier, la priorité doit être accordée au développement du marché interbancaire et du marché de la dette souveraine», indiquent-ils.
Les administrateurs soulignent qu’il faut poursuivre les efforts consentis pour renforcer la supervision bancaire, de manière à accroître l’observation des règles prudentielles. Certaines de ces règles devant être rapprochées davantage des normes internationales, les administrateurs saluent l’intention des autorités de passer à la réglementation Bâle II et III. Dans l’intervalle, ils recommandent de durcir certaines règles prudentielles. Ils encouragent en outre les autorités à améliorer davantage le dispositif de prévention et de résolution des crises.
Les administrateurs rappellent combien il est important de renforcer l’intégration commerciale régionale pour ouvrir de nouveaux débouchés, entretenir une croissance élevée et accroître la résilience. Ils encouragent les autorités à agir de manière concertée pour lever les barrières non tarifaires aux échanges, combler les déficits d’infrastructure régionale et améliorer le climat des affaires et juridique.
Les administrateurs notent le rôle important que la diversification et la transformation structurelle sont appelées à jouer dans la promotion de la croissance à long terme. A leur avis, le travail doit également se poursuivre dans l’amélioration de la qualité et de l’actualité des données.
Les administrateurs saluent les solides résultats en matière de croissance (5,5 pour cent) et le niveau modéré d’inflation (1,6 pour cent) enregistrés par la région et notent que les perspectives à court terme laissent présager le maintien d’une forte croissance.
Les administrateurs soulignent que pour entretenir cette dynamique à moyen terme tout en préservant la stabilité macroéconomique, il faudra consolider les avancées en matière de sécurité régionale, assurer des investissements publics de qualité et mener des réformes ambitieuses porteuses de croissance.
D’après leurs projections, les politiques régionales visant à promouvoir la compétitivité, à encourager l’intégration économique, financière et commerciale et à développer le secteur financier permettront d’intensifier la croissance et de renforcer la résilience.
PIRATAGE INFORMATIQUE : Microsoft sensibilise pour dissuader les consommateurs
Par Ndakhté M. Gaye
(Ecofinance.sn – ‘Dakar) – Microsoft conscientise les consommateurs sur les dangers économiques des logiciels piratés en rappelant la loi sur la Pi qui les protège.
Microsoft, créateur de logiciels, ne déroge pas à la règle. Comme chaque année, à l’occasion de la journée mondiale de la propriété intellectuelle (Pi), ce géant de l’informatique sensibilise sur le piratage des logiciels.
Devenus des biens de consommation courante, ceux-ci se sont insinués un peu partout dans notre environnement. En effet, ils font fonctionner les ordinateurs, mais ils se logent également dans les lecteurs Mp3, dans les imprimantes, dans les machines à café, dans les voitures, dans les Gps, dans les appareils électroménagers, etc.
Etant des œuvres de l’esprit, donc protégées par les lois sur la propriété intellectuelle, les logiciels font aujourd’hui l’objet de beaucoup de contrefaçons.
Aujourd’hui, au Sénégal et ailleurs où il est installé, Microsoft rappelle, à travers des flyers distribués à la population, que le logiciel est protégé par la loi sur la propriété intellectuelle, mais également dénoncer le piratage informatique et ses effets sur l’industrie et l’économie.
En sortant dans les rues de Dakar, Abidjan ou Douala, Microsoft vise à être plus proche de la population pour mieux véhiculer son message. Il s’agit pour lui de dissuader les consommateurs d’acheter des logiciels de contrefaçon, mais également inciter les utilisateurs à acheter dans les channels sécurisés.
«Le 26 avril de chaque année est une occasion pour dénoncer non seulement l’utilisation abusive et frauduleuse du système d’exploitation Microsoft Windows et de la suite de logicielle bureautique Microsoft Office, mais aussi pour sensibiliser les utilisateurs sur les dangers liés à l’utilisation des logiciels piratés», a déclaré Simon Ouattara, directeur de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre.
Ce dernier de rappeler qu’en 2011, l’association de défense des droits des développeurs de logiciels propriétaires, Business software alliance (Bsa) a publié une étude dans laquelle la valeur des produits informatiques piratés, (Microsoft Office, Microsoft Windows), s’élevait à près de 14 milliards de FCFA en l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le Sénégal figurait sur cette liste des mauvais élèves avec environ plusieurs milliards de francs CFA.
D’après lui, le phénomène est en progression pour plusieurs raisons dont l’absence d’application de la législation pour réprimer les fraudeurs et revendeurs qui se livrent au piratage.
La propriété intellectuelle désigne les œuvres de l’esprit à savoir : les inventions, les œuvres littéraires et artistiques, les dessins et modèles, les emblèmes, noms et autres images utilisés dans le commerce. Elle est protégée par une loi dans presque tous les pays du monde. Cette protection se fait au moyen de brevets, de droits d’auteurs et d’enregistrements de marques.
Ceci permet aux créateurs de tirer une reconnaissance ou un avantage financier de leurs inventions ou créations.
UEMOA : une croissance vigoureuse sur fond de risques baissiers modérés (Fmi)
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) - Les services du Fmi attirent l’attention sur les risques qui pourraient remettre en cause la croissance dans l’Uemoa.
Selon le Fonds monétaire international (Fmi), les perspectives de croissance dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sont soumises à des risques baissiers modérés.
Dans un nouveau rapport sur les politiques communes des Etats membres de l’Union transmis aujourd’hui à Ecofinance.sn, les services du Fmi soulignent ainsi l’instabilité socio-politique et les problèmes de sécurité, ainsi que des retards dans la réalisation d’investissements et de réformes générateurs de croissance au niveau tant national que régional.
«Ces deux facteurs nuiraient à la croissance et auraient ainsi des conséquences défavorables pour la réduction de la pauvreté et la viabilité budgétaire, comme le laissent prévoir les scénarios alternatifs des récentes analyses de viabilité de la dette.
«Un recul de la croissance, aussi bien dans les économies émergentes que les économies avancées, toucherait les échanges, les envois de fonds, l’aide extérieure et l’investissement direct. Il pourrait influer également sur les prix des produits de base, ce qui aurait un effet important sur les économies de l’Uemoa.
«Enfin, les deux pays de l’Uemoa qui envisagent de se tourner vers les marchés internationaux en 2014 pourraient être confrontés à des coûts de financement plus élevés si l’abandon de la politique monétaire non conventionnelle donnait lieu à une plus grande volatilité des marchés financiers mondiaux», indique le rapport.
D’après le texte, la croissance resterait vigoureuse en 2014 et à moyen terme, grâce à une mise en œuvre soutenue des réformes. Selon la même source, elle dépasserait 6 pour cent en 2014, sous l’effet d’un accroissement sensible des investissements en Côte d’Ivoire et au Niger et au redressement de la production agricole au Mali.
Les services du Fmi notent que cette tendance favorable devrait se poursuivre à moyen terme, avec une croissance de plus de 5 pour cent dans la plupart des pays de l’Uemoa.
«Une croissance aussi robuste et durable marquerait un net changement par rapport aux performances passées», soulignent-ils.
Leurs projections reposent sur l’hypothèse d’une stabilisation de la situation politique et sécuritaire et d’un rythme soutenu de réformes et d’investissements générateurs de croissance. D’après toujours leurs projections, l’inflation resterait modérée, à environ 2 pour cent.
«Le déficit des transactions courantes baisserait graduellement après 2014, car les investissements bruts se stabiliseraient à un niveau élevé et commenceraient à se traduire par une hausse des exportations, stimulant ainsi le revenu et l’épargne», indiquent-ils soulignant que le déficit des transactions courantes resterait financé en grande partie par des entrées de fonds non générateurs d’endettement (investissements directs étrangers et dons).
COMMERCE-CANADA : les avantages du plan de stimulation pour l’Ecosse
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) - Selon Ed Fast le resserrement des liens commerciaux avec l’Europe créera des emplois et des opportunités pour les Néo-Écossais.
Le ministre du Commerce international, Ed Fast, a tenu aujourd’hui une table ronde à Halifax avec plus d’une douzaine de dirigeants du secteur local du poisson et des produits de la mer pour mettre en lumière les nombreux avantages que l’Accord de libre-échange Canada-Corée et surtout l’Accord de libre-échange Canada-Union européenne (Ue) procureront aux entreprises et aux travailleurs de la Nouvelle-Écosse, indique un communiqué publié le même jour.
D’après la même source, le ministre Fast a annoncé qu’il dirigera, de concert avec la ministre des Pêches et des Océans, l’honorable Gail Shea, une mission commerciale à l’exposition européenne des fruits de mer qui se tiendra à Bruxelles, en Belgique, du 6 au 8 mai 2014. C’est le plus grand salon commercial du monde dans ce domaine.
«L’Accord de libre-échange Canada-Ue procurera un accès en franchise de droits à l’Ue, le plus gros importateur de poisson et de produits de la mer du monde, la valeur globale des importations de ce marché atteignant en moyenne 25 milliards de dollars par année. L’industrie de calibre mondial du poisson et des produits de la mer de la Nouvelle-Écosse profitera grandement de l’accès préférentiel à l’Ue», souligne le texte.
Les faits en bref
- Le secteur du poisson et des produits de la mer de la Nouvelle-Écosse, qui emploie plus de 9 000 Néo-Écossais, figure parmi les principaux exportateurs canadiens de produits de la mer.
- De 2010 à 2012, la valeur des exportations annuelles de poisson et de produits de la mer de la Nouvelle-Écosse vers l’UE s’est établie en moyenne à 142,6 millions de dollars par année, ce qui les classe au premier rang des exportations de la province vers l’UE.
- L’Exposition européenne des fruits de mer attire des acheteurs et des vendeurs de plus de 140 pays de toutes les parties du monde; plus de 1 600 exposants y prennent part, y compris une quarantaine venant du Canada.
FINANCE-UEMOA : les orientations stratégiques de la Boad pour 2020 dévoilées
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – La Boad se dote d’un plan d’orientation stratégique pour mieux jouer sa partition dans le financement du développement de ses pays membres.
On n’en est pas encore là. Mais la Banque ouest africaine de développement (Boad) planifie déjà ses interventions pour 2020. D’ici à cette échéance, elle veut se positionner comme un partenaire stratégique non seulement pour le financement de ses pays membres, mais aussi pour celui du secteur privé.
Directeur et chef de la mission résidente de la Boad au Sénégal, Eric Bio, l’a clairement fait savoir aux participants du colloque sur l’industrialisation en Afrique qui se déroule depuis hier à Dakar à l’initiative de l’Association sénégalaises des économistes.
«Il est confirmé que la Banque doit se positionner comme un partenaire stratégique de ses États dans trois (3) secteurs prioritaires : les infrastructures de base, l’agriculture et la gestion de l’environnement ; qui constituent des secteurs vitaux pour la réduction de la pauvreté et le développement durable», a-t-il déclaré.
«La Boad doit être un partenaire des entreprises, leader des financements innovants et se positionner dans le financement des partenariats publics privés et des financements innovants dans le secteur marchand», a-t-il ajouté.
Et M. Bio de poursuivre : «ce secteur est appelé à jouer un rôle prépondérant dans son activité, au regard de l’orientation des économies des États membres avec notamment le secteur privé comme vecteur moderne de création de richesses au bénéfice des populations».
Eric Bio ne se limite pas à ça. Pour lui, la Boad doit aussi promouvoir les partenariats et vulgariser les structures et instruments du marché financier par le biais d’un élargissement des instruments financiers en direction des banques et des établissements financiers et en élaborant un nouveau cadre de partenariat avec les investisseurs institutionnels et de nouveaux acteurs du monde de la finance.
Près de 3.000 milliards Fcfa dégagés en 2013
Tirant le bilan des activités opérationnelles de la Boad, il fera savoir que ses financements au 31 décembre 2013, sous la forme de 697 projets, se sont élevés à 2 915 milliards de F CFA pour l’ensemble des huit (08) pays membres.
Des financements qui concernent le secteur public non marchand à hauteur de 40 pour cent, soit 1 125 milliards de FCFA. Quant au secteur public marchand, il déclare qu’il a reçu 19 pour cent de ces financements représentant 973 milliards de F CFA. Et le Secteur privé a obtenu une part de 41pour cent pour 282 projets pour un montant de 817 milliards de F CFA.
Il a parlé de la place du Sénégal dans ces engagements cumulés qui est de 17 pour cent pour un montant de 464 milliards de FCFA et 116 projets financés. S’agissant des financements de la Boad en faveur du secteur privé au Sénégal, ils sont de 136 milliards pour 41 projets financés ; soit 35 pour cent des concours.