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Ecofinance.sn – (Dakar) – La validité de la carte d’identité française passe va passer à partir du 1ier janvier 2014 de 10 à 15 ans.

La République française simplifie les démarches de ses citoyens. Selon sa représentation diplomatique au Sénégal, elle vient d’ajouter 5 ans de plus sur les 10 ans de validité de la carte nationale d’identité française.

Désormais, les cartes d’identité délivrées à partir du 1er janvier 2014 seront valables 15 ans. Les cartes valides au 1er janvier 2014 sont automatiquement valides 15 ans sans démarche particulière.

Les cartes d’identité restent valables 10 ans pour les personnes mineures lors de la délivrance de la carte.

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Ecofinance.sn – (Dakar) – Le parc de la téléphonie fixe au Sénégal s’est enrichit de 4 580 nouvelles lignes au cours du troisième trimestre de l’année.

Après un recul de 0,3 pour cent le trimestre précèdent, le parc de la téléphonie fixe a enregistré 4 580 nouvelles lignes au cours du troisième trimestre de l’année, soit une hausse de +1,3 pour cent.

Selon le rapport de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) publié hier jeudi qui en fait état, cette croissance résulte principalement de l’augmentation du parc des lignes professionnelles (+5,02 pour cent).

D’après la même source, cette hausse du parc entraine une légère augmentation du taux de pénétration de 0,03 points par rapport au second trimestre de l’année. Le document relève cependant une faiblesse du taux de pénétration de la téléphonie fixe, estimé désormais à 2,56 pour cent.

Dans le même temps, il souligne la poursuite de la tendance baissière du volume des communications émises, même si le parc de lignes s’est apprécié au cours de ce trimestre. Il l’a estimé à 28 millions de minutes mensuelles contre 29 millions de minutes mensuelles à la fin du trimestre précèdent.

Selon le rapport, ce segment de marché reste toujours dominé par l’opérateur historique Sonatel, qui détient désormais 84,9 pour cent des parts de marché en nombre de lignes et qui est le seul à intervenir sur le marché des lignes professionnelles. 

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Ecofinance.sn – (Dakar) – Malgré la poursuite de sa progression, la téléphonie mobile montre les signes d’affaiblissement au 3ième trimestre 2013.

Selon un rapport de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) publié hier jeudi, le marché de la téléphonie mobile continue à progresser mais à un rythme moins soutenu au cours du 3ième troisième trimestre 2013 (+0.47 pour cent contre 3,72 pour cent au trimestre précèdent). Ainsi, le parc s’élève à 12 721 745 lignes au 30 Septembre 2013.

Le document note que «le volume des communications émises a également augmenté au courant du trimestre (3,27 milliards de minutes cumulées contre 3,22 milliards au trimestre précédent), ce qui confirme le dynamisme de ce segment de marché qui croit donc, tant en nombre de lignes  qu’en volume de communications».

«La croissance du parc est soutenue par Orange et Expresso dont les parcs ont respectivement augmenté de 58 773 et 44 190 lignes. Tigo a dans le même temps perdu 43 131 lignes et devient ainsi, le troisième opérateur en termes de parc au profit d’Expresso qui détient désormais, et pour la première fois, plus de parts de marché que son concurrent (20,92 pour cent contre 20,74 pour cent)», souligne le rapport notant qu’Orange reste l’opérateur majoritaire avec 58,34 pour cent de parts de marché.

D’après le rapport, le taux de pénétration du parc de lignes mobiles continue à progresser et est estimé à 93,77 pour cent au 30 Septembre 2013 contre 93,6 pour cent au trimestre précèdent.

«Le marché de la téléphonie mobile est toujours largement dominé par les offres prépayées (99,3 pour cent). Cette domination s’accentue d’ailleurs puisque le parc post payé a baissé de 0,37 pour cent au cours de ce trimestre», signale-t-il.

«Enfin, la majorité des appels émis par les usagers restent sur le réseau de l’opérateur de l’appelant (environ 90 pour cent). Le reste est réparti entre le trafic sortant vers les autres réseaux nationaux (environ 7 pour cent) et le trafic sortant vers l’international (environ 3 pour cent)», conclut le document sur ce chapitre. 

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Ecofinance.sn – (Dakar) – Le parc de l’internet et le taux de pénétration poursuivent leur tendance haussière au troisième trimestre 2013.

Selon un rapport de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) publié hier jeudi, le marché de l’internet connait actuellement une importante croissance au Sénégal, du fait du développement de l’internet mobile.

D’après ce document, le parc suit une tendance à la hausse pour s’établir à la fin du 3ième  trimestre 2013 à 1 429 581 lignes, en progression trimestrielle de +17,1 pour cent. Le taux de pénétration a également augmenté de manière conséquente et franchit désormais la barre des 10 pour cent (10,54 pour cent).

«Ce marché reste largement dominé par les segments «internet mobile» et ‘’clé internet’’ qui représentent respective ment 80,2 pour cent et 10,2 pour cent du parc internet global. Les parcs internet mobiles, Adsl et clé internet s’inscrivent en hausse contrairement au parc bas débit qui ne cesse de diminuer au cours de l’année», souligne le rapport.

Procédant à l’analyse concurrentielle de ce marché, le rapport note que «les parts de marché sont réparties entre les trois opérateurs dans des proportions différentes».

«Orange reste le premier opérateur sur ce segment avec globalement 50 pour cent de parts de marché, suivi d’Expresso et de Tigo (respectivement 32 pour cent et 18 pour cent des parts de marché globales)», indique le document notant toutefois la forte progression du parc de clé internet d’Expresso qui se traduit par une baisse des parts de marché d’Orange sur ces offres à 64 pour cent. 

 

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Ecofinance.sn – (Dakar) – De 335,8 milliards en septembre 2012, la position structurelle de liquidité des banques de l’Uemoa passe à 85,4 milliards cette année finissante.

La position structurelle de liquidité des banques s'est progressivement amenuisée pour ressortir à 85,4 milliards au 15 septembre 2013. A la même période de l'année précédente, elle s'élevait à 335,8 milliards.

Cette nette contraction est essentiellement liée à l'incidence négative des facteurs autonomes, notamment le solde négatif des opérations avec les Etats ainsi que celui des transferts vers l'extérieur.

Par rapport au niveau requis pour satisfaire aux obligations de constitution des réserves obligatoires, cette trésorerie propre des banques s'est avérée insuffisante, entraînant une augmentation des besoins de liquidité auxquels s'ajoute la demande au titre des réserves de précaution.

Globalement, les concours de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) aux établissements de crédit se sont établis, en moyenne, à 1.184,1 milliards sur la période de constitution échéant le 15 septembre 2013. La liquidité bancaire s'est ainsi élevée à 1.269,6 milliards au 15 septembre 2013 contre 1.273,1 milliards au 15 juin 2013.

Poursuite de la baisse du coût d’accès des banques aux refinancements de la Bceao

Le coût d'accès des banques aux refinancements de la Banque centrale continue de diminuer.

Le taux moyen pondéré des opérations hebdomadaires d'injection de liquidités est passé de 2,80 pour cent à fin juin 2013 à 2,69 pour cent à fin septembre 2013. La baisse s'est poursuivie en octobre, le taux moyen de ces opérations s'étant replié à 2,54 pour cent.

Le taux moyen trimestriel du marché monétaire a baissé de 2,75 pour cent à 2,71 pour cent d'un trimestre à l'autre.

Sur le marché interbancaire, le taux d'intérêt moyen pondéré sur le compartiment à une semaine, qui totalise près des deux-tiers (2/3) du volume global des transactions trimestrielles, est resté quasiment stable entre juin 2013 (3,13 pour cent) et fin septembre 2013 (3,12 pour cent), avant de baisser à 3,05 pour cent à fin octobre 2013.

Le coût des ressources levées par les Etats sur le marché de la dette publique s'est inscrit en baisse sur toutes les maturités, en particulier sur celle à douze mois sur laquelle s'est concentrée près de la moitié des opérations réalisées.

Légère hausse (0,8 pour cent) de l’indice des conditions monétaires

La forte décélération de l'inflation dans l'Union a eu pour effet une remontée du taux d'intérêt réel. A cet égard, l'indice des conditions monétaires qui intègre le taux d'intérêt sur le marché interbancaire à une semaine, a enregistré une légère hausse de 0,8 pour cent, en glissement annuel au troisième trimestre.

Légère hausse du taux débiteur moyen

Les résultats de l'enquête sur les conditions de banque montrent que le taux débiteur moyen hors taxes et charges, pondéré par le volume des crédits mis en place, est ressorti à 7,60 pour cent au troisième trimestre 2013 contre 7,58 pour cent au deuxième trimestre 2013.

Il est noté une évolution divergente des taux selon l'objet du crédit. Les taux appliqués aux crédits d'exportation et d'équipement sont en hausse. En revanche, ceux pratiqués sur les crédits à l'habitat, à la consommation et les crédits de trésorerie ont enregistré une baisse.

La marge d'intérêt des banques, mesurée par la différence entre le taux d'intérêt moyen appliqué aux nouvelles mises en place et le taux d'intérêt moyen payé sur les nouveaux dépôts à terme, est ressortie en baisse de 0,04 point pour s'établir à 2,30 points au troisième trimestre 2013 contre 2,34 points un trimestre plus tôt.

Source : Bceao

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Ecofinance.sn – (Dakar) – Le Cnp, la Cnes et autres organisations patronales du Sénégal seront bientôt reçus par le président de la République, qui en a manifesté la volonté.

Le Chef de l’Etat a informé mercredi, en conseil des ministres, sa décision de recevoir très prochainement les organisations patronales dans le cadre d’une rencontre d’échanges.

Pour l’essentiel, il s’agit du Conseil national du patronat (Cnp) et de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes).

Auparavant, Macky Sall avait abordé la problématique du renouveau de la politique industrielle. A cet égard, il est revenu sur les enjeux et défis liés au groupe consultatif prévu les 24 et 25 février 2014 à Paris.

Une rencontre dont les résultats devront, selon lui, contribuer à  soutenir les bases de la relance économique et de l’émergence du Sénégal, avec un environnement des affaires amélioré, pour un secteur privé national fort et durablement compétitif. 

Pour le chef de l’Etat, une telle ambition ne saurait se réaliser sans une politique industrielle nouvelle et dynamique, bâtie à partir de notre capital humain et de notre potentiel de ressources naturelles.

En d’autres termes, ce renouveau industriel du Sénégal doit, à son avis,  prendre en charge tous les secteurs et valoriser les potentialités de nos terroirs, les talents et les savoir-faire de nos compatriotes.

Dans cette perspective, le chef de l’Etat demande au gouvernement d’intensifier la modernisation de l’artisanat sénégalais de même que celle de l’industrie culturelle et cinématographique du pays. 

Le président de la République demande également au gouvernement d’accélérer les grands travaux d’aménagement (à haute intensité de main d’œuvre) et de réalisation de logements sociaux avec les nouveaux pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose, de Daga Kholba, 

Par ailleurs, le gouvernement devra créer les conditions d’installation d’unités de transformation industrielle des produits agricoles, dans les zones à forte production arachidière, maraichère et fruitière, afin d’organiser des chaines de valeur intermédiaires permettant et favorisant la production et la consommation locales des denrées et produits, dans le respect des normes sanitaires.

 

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Ecofinance.sn – (Dakar – Le chef de l’Etat sénégalais demande au premier ministre de lever les contraintes institutionnelles, notamment celles liées à l’amélioration du climat des affaires.

Le président de la République invite le premier ministre à faire lever, dans les meilleurs délais, toutes les contraintes institutionnelles, technique et financière qui ont limité les performances de certains secteurs, en accordant une attention soutenue à l’amélioration notable de l’environnement des affaires pour promouvoir le  développement du secteur privé.

Le chef de l’Etat qui s’exprimait mercredi en conseil des ministres engage également le gouvernement à renforcer le rôle et la place de l’entreprise nationale, notamment les Pme / Pmi, dans l’exécution diligente de la commande publique et le pilotage de l’économie.

A cet effet, Macky Sall indique au gouvernement l’urgence de la mise en œuvre du plan de restructuration des entreprises en difficulté, la finalisation des textes législatifs et réglementaires, relatifs au nouveau cadre des partenariats publics-privés et la stabilisation définitive de l’agenda triennal des investissements dans le secteur de l’énergie.

Les grands projets d’infrastructure assurés sous la conduite du premier ministre

Dans la même optique, le président de la République demande au premier ministre d’assurer personnellement, la coordination des grands projets d’infrastructures, notamment sur les aspects relatifs à la libération des emprises et au déclassement des formations forestières en s’assurant du respect des études d’impact environnemental dans leur exécution.

Il demande également au gouvernement, de veiller à la baisse des coûts relatifs aux travaux publics, en vue d’accélérer le rythme de réalisation des infrastructures routières et autoroutières dans l’agglomération de Dakar ainsi que celui des travaux de désenclavement et de constructions d’infrastructures de base (écoles, postes et centres de santé) dans les zones rurales.

Exigence de l’exécution du plan de rationalisation des dépenses courantes de l’Etat

Concluant sa communication sur ce point, le président de la République exige du gouvernement l’exécution sans délai du plan de rationalisation des dépenses courantes de l’Etat, avec la mise en œuvre effective des orientations politiques relatives à la modernisation des structures publiques, particulièrement les agences d’exécution et les directions de l’administration centrale.

 

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Ecofinance.sn – (Dakar) – Le déficit de la balance commerciale de l’Uemoa est passant de 737,3 milliards au deuxième trimestre 2013 à 860,4 milliards au troisième trimestre 2013.

Le commerce extérieur de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a affiché un profil moins favorable au troisième trimestre 2013, au cours duquel le déficit de la balance commerciale de l'Union, en variation trimestrielle, s'est creusé de 123,1 milliards, en passant de 737,3 milliards au deuxième trimestre 2013 à 860,4 milliards au troisième trimestre 2013. Cette évolution est imputable à une hausse des importations en valeur Fob (+3,3 pour cent) plus prononcée que celle des exportations (+0,3 pour cent).

Hausse de 0,3 pour cent des exportations

Les exportations sont en hausse de 0,3 pour cent, ressortant à 3.256,5 milliards au troisième trimestre 2013 contre 3.247,1 milliards un trimestre plus tôt. Cette situation traduit notamment la hausse des recettes issues des ventes à l'extérieur de produits pétroliers (+12,6 pour cent), de noix de cajou (+5,8 pour cent) et des produits divers (+1,5 pour cent).

La tendance a, toutefois, été atténuée par le repli des exportations de coton (-21,2 pour cent), d'or (-5,7 pour cent), de café (-3,3 pour cent), d'uranium (-1,7 pour cent), de caoutchouc (-1,7 pour cent) et de cacao (-1,4 pour cent), sous l'effet conjugué de la baisse des volumes et des cours de ces produits sur le marché international.

L'amélioration des recettes pétrolières s'explique par un redressement du volume des expéditions du pétrole brut, dans un contexte de hausse des cours internationaux au troisième trimestre 2013 (+11,5 pour cent).

L'augmentation des exportations de cajou, d'un trimestre à l'autre est essentiellement due au niveau élevé du volume exporté par la Guinée-Bissau, en raison de l'aboutissement des négociations sur les taxes entre les opérateurs et l'Etat, ainsi que la hausse des cours internationaux de ce produit (+15,3 pour cent).

Quant à la baisse observée de la vente à l'extérieur du coton, elle résulte du ralentissement des expéditions des sociétés cotonnières, le pic des ventes étant observé au cours du trimestre précédent.

Les tendances baissières observées au niveau du cacao et du café s'expliquent essentiellement par l'épuisement du stock, en attendant le démarrage de la prochaine campagne prévue pour le dernier trimestre de l'année. Le recul du chiffre d'affaires de la filière aurifère résulte de la baisse des prix sur les marchés internationaux (-6,6 pour cent), les quantités étant en légère hausse.

Selon l'orientation géographique, les exportations de l'Union sont principalement destinées aux pays de la zone euro, qui ont accueilli 1.071,4 milliards des ventes, contre 1.068,3 milliards un trimestre plus tôt. Les expéditions de biens vers cette zone sont constituées en grande partie de produits agricoles tels que le cacao, le café, le coton, le caoutchouc, le bois, ainsi que les produits pétroliers, les produits de la pêche et l'uranium.

Les exportations de l'Union vers les autres régions du monde ressortent à 1.587,9 milliards contre 1.579,6 milliards un trimestre plus tôt et sont essentiellement composées d'or, de coton, de noix de cajou, de produits pétroliers, de phosphates et de produits chimiques.

Hausse de 3,3 pour cent des importations

Les importations sont estimées à 4.116,8 milliards en valeur Fob au cours du troisième trimestre 2013, en hausse de 3,3 pour cent par rapport au trimestre précédent. Cette évolution traduit la hausse du volume et des prix de la plupart des principaux produits commandés par les pays de l'Uemoa sur la période sous revue.

La progression des importations est imputable à toutes les composantes, mais ressort plus prononcée au niveau des produits alimentaires (+4,2 pour cent), des produits énergétiques (+4,9 pour cent) et surtout des biens de consommation (+11,2 pour cent).

Selon l'orientation géographique, les pays de la zone euro sont les premiers fournisseurs de l'Union, avec des commandes d'un montant de 1.391,5 milliards au troisième trimestre 2013, contre 1.346,7 milliards un trimestre plus tôt. Ces achats à l'extérieur portent essentiellement sur les biens d'équipement, les produits pétroliers raffinés, les biens intermédiaires, les produits alimentaires, en particulier le blé et le lait, ainsi que les produits pharmaceutiques.

S'agissant des importations en provenance des autres pays, elles sont passées de 2.051,9 milliards au deuxième trimestre à 2.123,8 milliards au troisième 2013.

Les approvisionnements de l'Union hors de la zone euro sont dominés par le riz, fourni en particulier par la Thaïlande, l'Inde et le Pakistan, le sucre par le Brésil, ainsi que les biens d'équipement et intermédiaires expédiés essentiellement par la Chine, l'Inde, le Japon et les Etats-Unis, en raison des travaux de réalisation d'importants programmes d'investissement dans les pays de l'Uemoa.

Comparé au même trimestre de l'année précédente, le solde de la balance commerciale de l'Union affiche une détérioration de 239,3 milliards, en raison d'une hausse des importations (+2,7 pour cent), conjuguée à une baisse des exportations (-3,8 pour cent).

Globalement, le taux de couverture des importations par les exportations est ressorti à 79,1 pour cent au cours du troisième trimestre 2013, contre 81,5 pour cent le trimestre précédent et 84,5% à la même période en 2012.

Tendance haussière du commerce intra-Uemoa

S'agissant des échanges intra-Uemoa, les estimations font apparaître une tendance haussière des ventes. Celles-ci sont, en effet, évaluées à 597,2 milliards, contre 585,8 milliards un trimestre plus tôt, soit une hausse de 2,0 pour cent.

La part des échanges intra-régionaux de biens dans le total des exportations de l'Union se situe à 18,3 pour cent. La Côte d'Ivoire et le Sénégal sont les principaux fournisseurs, avec plus de 55 pour cent du total de l'offre intracommunautaire.

Du côté de la demande, le Mali et le Burkina importent respectivement 26,6 pour cent et 22,0 pour cent des biens. Les principaux produits échangés sont le pétrole, les préparations alimentaires, les produits du crû (céréales, animaux vivants) et les huiles alimentaires.

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Ecofinance.sn – (Dakar) – Les Etats membres de l’Uemoa se sont beaucoup endettés durant la période de juillet à septembre 2013 pour couvrir leurs besoins.

La période allant de juillet à septembre 2013 a été marquée par une forte sollicitation du marché par les Etats en vue de la couverture de leurs besoins. Les émissions se sont élevées à 663,3 milliards contre 391,2 milliards au deuxième trimestre.

Sur le compartiment des bons du Trésor, neuf émissions par adjudication d'un montant global de 251,1 milliards ont été effectuées.

Compte tenu de l'ampleur des remboursements intervenus au cours de la période, l'encours des bons du Trésor s'est replié de 87,5 milliards pour ressortir à 1.341,3 milliards à fin septembre 2013. Du 1er octobre au 21 novembre 2013, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo ont effectué des émissions de bons d'un montant cumulé de 286,8 milliards.

Sur le compartiment obligataire, sept émissions ont été effectuées durant le troisième trimestre 2013 pour un montant global de 412,1 milliards. L'encours des obligations ressortirait à 2.299,4 milliards à fin septembre. Entre le 1er octobre et le 21 novembre 2013, le Niger et le Sénégal ont émis des emprunts obligataires pour un montant global de 61,5 milliards.

L'encours des titres publics s'est situé à 3.640,7 milliards à fin septembre 2013, soit un repli de 586,6 milliards par rapport à fin septembre 2012.

Pour le reste de l'année 2013, les programmes d'émissions communiqués par les Etats indiquent que le montant des ressources à lever sur le marché de la dette publique se chiffrerait à 338,2 milliards. Sur le compartiment des bons du Trésor, trois émissions sont prévues pour un montant total de 140,2 milliards. A l'exception de celle du Sénégal, les autres émissions obligataires prévues sont en cours.

Tenant compte des tombées d'échéances, les émissions nettes annuelles se chiffreraient à 519,9 milliards. L'encours global des titres publics devrait ainsi ressortir à 3.686,8 milliards à fin décembre 2013, contre 3.023,9 milliards à la même période de l'année précédente. En pourcentage du PIB, il se chiffrerait à 8,4% en 2013, contre 7,5% un an auparavant.

La structure de cet encours de la dette reste dominée par les titres obligataires dont la part ressortirait à 63,5% du total.

 

Source : Bceao

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Ecofinance.sn – (Dakar) – Les revenus tirés de la commercialisation des produits agricoles de la campagne 2013/2014 sont estimés à 2.420,5 milliards.  

Sur la base des données disponibles, les revenus tirés de la commercialisation des produits agricoles s'élèveraient à 2.420,5 milliards au titre de la campagne 2013/2014 contre 2.587,7 milliards la campagne précédente. Cette baisse est essentiellement imputable aux filières caoutchouc et noix de cajou dont les performances se ressentent de l'impact de la chute des cours mondiaux.

L'ampleur limitée de la hausse de la production agricole et l'impact d'un environnement international peu favorable sur les performances des industries minières a conduit à une révision du taux de croissance du produit intérieur brut de l'Union désormais attendu à 6,0% en 2013 en retrait par rapport à celui de 6,5% enregistré en 2012.

Source : Bceao

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