Pour que les coffres forts ne servent plus de prétexte à l’évasion fiscale….
Par A. Diédhiou
Ecofinance.sn – (Dakar)- Le groupe parlementaire Bby demande l’audition des institutions publiques et privées pour mieux comprendre les mesures préventives contre une utilisation illicite des coffres forts.
Le député Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (Bby, pouvoir), veut mieux savoir les mesures qu’il faudra prendre pour éviter les évasions fiscales, blanchiment d’argent sale et camouflage de biens mal acquis à travers l’utilisation des coffres forts.
Dans un communiqué de presse transmis aujourd’hui à Ecofinance.sn, le parlementaire demande l’audition séparée, par la Commission des finances, du ministère de l’Economie et des Finances (Mef), du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), de l’Office national contre la fraude et la corruption (Ofnac), de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal (la Centif), de l’Association professionnelle de banques et établissements financiers (l’Apbef) et des directeurs des banques primaires installées au Sénégal.
Il cherche ainsi à mieux comprendre les mesures à prendre afin que les coffres forts ne soient pas utilisés à des fins «d’évasions fiscales, de blanchiment d’argent sale et de camouflage de biens mal acquis».
Leur audition devrait permettre aux parlementaires de «participer au débat, d’apporter de nouvelles perspectives et des propositions dans le domaine de la transparence bancaire», selon le texte.
Dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis, la Division des investigations criminelles (Dic) a découvert des coffres forts appartenant à l’ex sénatrice, Aida Ndiongue, actuellement en détention.
Sgss mandaté pour centraliser l’échange de titres sur les systèmes de compensation d'Euroclear
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – La Sgss a reçu le mandat d’Ice pour centraliser l’échange de titres sur les systèmes de compensation d'Euroclear.
Société générale securities services (Sgss) a été mandaté par IntercontinentalExchange group (Ice) pour centraliser l’échange de titres sur les systèmes de compensation d'Euroclear, à la suite de sa fusion avec Nyse Euronext, dans l’institution dans un communiqué de presse publié aujourd’hui.
La même source rappelle qu’en novembre 2013, Ice a finalisé l'acquisition de Nyse Euronext et Sgss a été retenu pour centraliser le retrait de toutes les actions de Nyse Euronext détenues par des intermédiaires financiers au nom d'actionnaires et cotées à la bourse de Paris. Ces actions ont été échangées contre des actions d'Ice et/ou des espèces, radiant ainsi les anciens titres et permettant la création et l’admission des nouveaux titres pour la mise sur le marché.
Selon le communiqué, l'échange de titres a été mené avec succès jusqu’au 13 novembre 2013 et Sgss travaille à présent sur tous les aspects fiscaux découlant de cette opération.
«Cette procédure comprend la récupération des impôts retenus à la source, mesure qui s'applique automatiquement aux non-résidents américains aux États-Unis, afin que chaque actionnaire de Nyse Euronext soit capable de récupérer les montants retenus, sous certaines conditions et via leur intermédiaire financier, conformément à l'article 302 de la législation américaine», souligne le texte.
«La qualité et la fiabilité de l'assistance fournie par Sgss, associées à une expérience des marchés reconnue et à une expertise fiscale internationale, ont été des facteurs décisifs dans le choix de SGSS pour accompagner Ice dans cette transition. En 2007, Sgss avait déjà assisté Euronext lors de sa fusion avec Nyse», ajoute –t-il.
IntercontinentalExchange Group (Nyse : Ice) est le réseau le plus important de places boursières et de chambres de compensations pour les marchés de produits financiers et de matières premières, indique-t-on.
À travers son portefeuille de places boursières, parmi lesquelles figurent le New York Stock Exchange, Ice futures, Liffe et Euronext, Ice fournit aux marchés du monde entier des services de données, des technologies et services de gestion de risque transparents, fiables et accessibles, selon le communiqué.
SENEGAL : plus de 800 millions de la Fae pour valoriser les boues de vidange de Ziguinchor
Ecofinance.sn – (Dakar) – La ville de Ziguinchor va bénéficier environ 827 millions FCfa de la Fae pour améliorer la gestion des boues de vidange de la ville.
Le gouvernement du Sénégal a obtenu un don de 1,260 millions d’euros (environ 827 millions F Cfa) de la Facilité africaine de l’eau (Fae), administrée par la Banque africaine de développement (Bad), afin de financer le projet «Amélioration de la gestion et de la valorisation des boues de vidange dans la ville de Ziguinchor».
Selon l’institution financière qui donne la nouvelle, ce projet vise à améliorer l’accès des populations des quartiers les plus pauvres aux toilettes (820 unités); établir un service inclusif et abordable de collecte et transport des boues de vidange dans toute la ville et à promouvoir le traitement et de valorisation durable des boues (1 station de traitement et valorisation des boues).
Le projet comporte les quatre volets suivants: (a) accès aux toilettes ; (b) professionnalisation du service de collecte et transport des boues ; (c) service communautaire de traitement et valorisation des boues ; (d) capitalisation, partage et préparation de projets ; (e) gestion du projet.
Une hausse de 13,9 pour cent de la valeur ajoutée du secteur agricole attendue en 2020
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Une simulation de la Dpee fait état d’une hausse de 13,9 pour cent de la valeur ajoutée du secteur agricole sur la période 2013-2020.
«En somme, les résultats de la simulation d’une hausse annuelle de 4,4 pour cent de la productivité agricole indiquent une augmentation annuelle moyenne de 13,9 pour cent de la valeur ajoutée du secteur sur la période 2013 - 2020, en liaison avec les filières tomate (+22,7 pour cent), maïs (+21 pour cent), du mil–sorgho (+12,1 pour cent), arachide (+8,9 pour cent), canne à sucre (3,6 pour cent), coton (3,6 pour cent) et riz paddy (+2,6 pour cent)», souligne la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) dans une nouvelle.
Selon la même source, des augmentations de la valeur ajoutée seraient notées également dans l’industrie et les services, à la faveur d’une hausse de la demande de capital, du travail non qualifié (pour les deux secteurs) et du travail qualifié (concernant le secteur industriel).
D’après le document, le produit intérieur brut (Pib) augmenterait en moyenne de 2,7 pour cent, relativement au scénario de référence alors qu’une détente serait notée sur les prix (-6,8 pour cent).
Au plan social, la Dpee note une augmentation de la productivité qui induirait une réduction de 11,8 pour cent de l’incidence de la pauvreté, relativement au scénario tendanciel.
D’après elle, le recul de la pauvreté serait plus noté en milieu rural (-14,9 pour cent), notamment dans les zones du fleuve (-20,9 pour cent), du bassin arachidier (-16,6 pour cent), du Sénégal oriental (-14,4 pour cent) et du ferlo (-13,7 pour cent).
Le taux de pauvreté baisserait également de 8,6 pour cent à Dakar et de 6,6 pour cent dans les autres centres urbains.
Parallèlement au recul de la pauvreté, les inégalités de revenus se tasseraient en Casamance (-2 pour cent), dans le bassin arachidier (-1,6 pour cent), dans les Niayes (-0,3 pour cent), à Dakar (-0,2 pour cent) et dans les autres centres urbains (-0,2 pour cent).
Quant aux disparités intergroupes, elles baisseraient de 0,7 pour cent.
Le taux de croissance moyen annuel de la valeur ajoutée du secteur agricole atteindrait 7,6 pour cent entre 2013 et 2020. Aussi, l’amélioration des performances agricoles permettrait de réduire considérablement la pauvreté aussi bien en milieu urbain que rural, selon la Dpee.
Mais l’atteinte de ces objectifs ne se décrète pas. Selon la Dpee, elle nécessite des semences en quantité et de bonne qualité, la modernisation des techniques de production à travers notamment la formation des acteurs ruraux, l’incitation à l’innovation et à la recherche développement, le renforcement des politiques de diversification de la production (surtout dans les zones où les cultures traditionnelles connaissent une perte de vitesse en termes de production et de rendement) et un meilleur accès des agriculteurs au crédit.
«L'accent devrait également être mis sur des politiques permettant aux populations les plus pauvres d’atteindre et de dépasser l'agriculture de subsistance, en particulier dans les régions où la sévérité de la pauvreté est la plus importante», indique-t-elle.
«En effet, explique-t-elle, la probabilité de sortie de la pauvreté est d'autant plus forte que l'on est moins éloigné du seuil et que les cultures dominantes dans la zone concernée sont intégrées au circuit économique».
Enfin, la Dpee soutient que les autorités devraient améliorer les infrastructures de transport et de télécommunication pour permettre aux paysans de mieux écouler leurs productions sur les marchés intérieur et international.
Le plan Sénégal émergent reçoit le soutien de la Fondation Bill Gates
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – La présidence de la République annonce un soutien de la Fondation Bill Gates en faveur du Plan Sénégal émergent lancé par le président Macky Sall.
Le président de la Fondation Bill Gates pour le développement global, Christopher Elias, a exprimé son soutien au Plan Sénégal émergent lancé par le président Mack Sall.
Selon le service de presse de la présidence de la République qui donne l’information, Christopher considère ce plan comme une des meilleures voies que doivent emprunter les Etats africains dans la prochaine décennie, pour réaliser leur développement.
Il l’a déclaré à l’issue d’une audience que le chef de l’Etat sénégalais lui a accordée en marge du forum de Davos.
«J’ai échangé avec le président Sall sur le Plan Sénégal émergent. Je pense que c’est la voie à emprunter, et je pense qu’il s’agit en effet d’un excellent plan pour développer le Sénégal et servir d’exemple à toute l’Afrique», rapporte la même source.
M. Elias a déclaré également avoir partagé l’optimisme du président Sall, quant au développement de l’Afrique.
«Je partage l’optimisme du président Sall. Aujourd’hui, sur les sept pays qui réalisent le taux de croissance le plus élevé du monde, cinq sont des pays africains. Je partage aussi son optimisme quant au rôle de la jeunesse africaine», dit-il à sa sortie d’audience.
M. Elias a aussi salué la coopération entre sa fondation et le Sénégal, sur les questions de traitement de l’eau, de la santé, de l’éducation.
«Non seulement cette coopération est exemplaire, mais nous sommes en train de l’appliquer dans d’autres pays et en cela, le Sénégal sert d’exemple», indique-t-il.
L’avis du Bmn sera déterminant dans la décision de la Bnde à accompagner les Pme
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) - Le Bmn devient le passage obligé des Pme/Pmi sénégalaises pour accéder au financement de la Bnde, selon l’accord de partenariat liant ces deux structures.
C’est un pas important que viennent de franchir le Bureau de mise à niveau des entreprises (Bmn) et la Banque nationale pour le développement économique du Sénégal (Bnde) en signant une convention de partenariat pour contribuer à résoudre le problème de l’accès au financement des Pme/Pmi sénégalaises.
Mais la tâche ne sera pas aisée pour celles-ci dans leur globalité. Aux termes de l’accord liant ces deux dispositifs institutionnels, les Pme/Pmi sont contraints de passer par le Bmn pour accéder au crédit de la Bnde. Le directeur général de cette institution, Thierno Seydou Nourou Sy, l’a clairement souligné.
«Aux termes des dispositions de notre accord, il reviendra au Bmn, de bien accompagner la mise à niveau des Pme susceptibles de bénéficier du financement de la Bnde», a-t-il déclaré hier lors de la cérémonie de signature de la convention.
«En contre partie, il incombera à la Bnde, de financer à des conditions avantageuses, les projets d’investissement des Pme dont les plans de mise à niveau auront été agréés par le Comité de pilotage du Bmn», a-t-il ajouté.
Maintenant, la question qui saute à l’œil est de savoir qui prendra alors les besoins de financement des micro-entreprises et autres porteurs de projet de création d’entreprise non éligibles au programme de mise à niveau.
Pourtant, ces derniers pourraient favoriser la création de richesses et d’emplois dont l’économie nationale a besoin, s’ils bénéficient de l’appui technique et financier nécessaire.
Mais il ne faut pas perdre de l’espoir. Selon M. Sy, les nouvelles orientations du programme de mise à niveau prévoient l’élargissement de la cible et l’allègement des procédures qui permettront à une majorité de Pme/Pmi d’être dorénavant éligibles à l’accompagnement du Bmn.
D’après lui, on note au Sénégal un taux global de rejet des demandes de financement de l’ordre de 70 pour cent.
La Banque nationale pour le développement économique du Sénégal couvrira-t-elle ce ratio ?
Plaidoyer pour le renforcement du programme de mise à niveau des entreprises
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Le directeur du Bmn plaide pour le renforcement du programme en ressources humaines, financières et logistiques pour mieux répondre aux attentes du secteur privé.
Il n’y a pas de recette miracle pour faire reculer la pauvreté et créer des emplois. Pour le directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises (Bmn), il suffit de rendre efficace les interventions des structures d’appui au secteur privé et de les doter de ressources pour y arriver.
Ibrahima Diouf s’adressait à Thierno Seydou Nourou Sy, directeur de la Banque nationale de développement économique (Bnde), ce matin à son siège lors de la cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre ces deux structures.
A son avis, c’est cela qui permettrait à l’Etat de réaliser son ambition de porter le taux de croissance économique de l’ordre de 7 à 8 pour cent dans le court et moyen terme pour faire face à cette pauvreté encore importante qui touche plus de 70 pour cent de la population sénégalaise.
C’est là qu’il faut comprendre l’importance de l’acte de signature de ladite convention de partenariat qui a été posé ce matin par les deux directeurs généraux.
Pour la réalisation de ces objectifs, M. Diouf trouve «impératif de renforcer le Programme de mise à niveau en moyens humains, financiers et logistiques».
Ceci, dit-il, «pour mieux répondre aux attentes du secteur privé et principalement de prendre en charge les faiblesses du tissu industriel, majoritairement constitué de Pme, pour un meilleur positionnement sur les marchés, surtout dans la perspective de la mise en œuvre prochaine des accords de partenariat économique entre l’Union européenne (Ue) et l’Afrique de l’Ouest (Uemoa-Cedeao)».
«Malgré des efforts considérables consentis par l’Etat et le soutien constant des partenaires techniques et financiers du Programme, notamment l’Agence française de développement (Afd), l’Organisation des nations-unies pour le développement industriel (Onudi) et l’Ue, les ressources financières ne couvrent pas les besoins de financement pour la mise en œuvre de l’objectif de 300 entreprises à l’horizon 2016, estimés à 29 milliards de F Cfa», a-t-il fait savoir à son hôte.
Pour convaincre le directeur général de la Bnde, il fait parler les chiffres.
«Plusieurs études démontrent que le financement de notre économie est insuffisant assuré par le secteur bancaire, et ne correspond qu’à 20 pour cent du produit intérieur brut (Pib) alors que comparativement aux pays émergents, ce taux ce situe entre 60 et 80 pour cent (Maroc, Tunisie, Maurice, Afrique du Sud ou Brésil)», a-t-il fait remarquer.
En brandissant ces chiffres, Ibrahima Diouf a voulu sensibiliser le directeur général de la Bnde tout l’espoir que les promoteurs de Pme, mais également les plus hautes autorités ont pour son institution financière et l’intérêt particulier qu’ils attachent à son endroit.
Quel challenge pour la Banque nationale de développement économique du Sénégal.
Condamner pécuniairement le délinquant financier de nature à l’appauvrir
Ecofinance.sn – (Dakar) - En plus de la peine d’emprisonnement, le délinquant financier doit subir une condamnation pécuniaire qui l’appauvrit à la mesure de son enrichissement.
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, soulève le problème de l'efficacité des sanctions pénales telles que pratiquées jusqu’ici, dans la répression.
Il l’a évoqué jeudi au cours l’audience solennelle de la rentrée des cours et tribunaux dont le thème portait sur ‘’Le traitement judiciaire de la délinquance économique et financière’’.
Pour le chef de l’Etat, «le délinquant financier qui pose des actes répréhensibles dans le seul but de s’enrichir devrait, parallèlement à la peine d’emprisonnement, subir une condamnation pécuniaire de nature à l’appauvrir à la mesure de son enrichissement, voire davantage».
«Il est avéré que celui qui est décidé à s'engager dans la délinquance économique et financière mesure son fait délictuel au gain qu'il espère en obtenir, à la probabilité d'être arrêté, à l'amende et/ou à la durée de la peine de prison qu'il encourt.
«Ce qui est certain, c’est que si les peines d’emprisonnement et d’amende sont du point de vue de l’impact, inférieures à son gain, il n’hésitera point à accomplir son forfait.
«Sous ce rapport, les peines d’amende et de confiscation ne seraient-elles pas plus dissuasives pour les contrevenants et plus efficaces pour le patrimoine national que les peines traditionnelles privatives de liberté qui obligent l’Etat à construire des prisons et à prendre en charge des détenus ?», a-t-il dit.
Mais le traitement judiciaire de la délinquance économique et financière ne doit pas simplement revêtir le manteau de la répression. Pour Macky Sall, «il doit aussi mettre l’accent sur l’aspect prévention».
A cet égard, il fait état de la mise en place d’instruments juridiques et de structures - comme la loi du 27 décembre 2012 portant code de transparence dans la gestion des finances publiques, la création de l’Ofnc (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) dont les membres viennent d’être nommés et le projet de loi sur la déclaration de patrimoine déjà déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale – qui entre dans ce cadre.
L’objectif est de faire preuve de transparence et de lever ainsi toute équivoque sur l’état du patrimoine de toute personne participant à la gestion de la chose publique. Le contrôle n’en sera que plus aisé, à son avis.
Par ailleurs, le chef de l’Etat s’est félicité de la résolution de l’Etat du Sénégal à combattre et à lutter contre la corruption qui a été reconnue dans le rapport 2012 du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba).
Aussi, s’est-t-il assuré que c’est là la voie à suivre.
Ecofinance.sn – (Dakar) – Le président Macky Sall envisage de baisser la fiscalité immobilière pour réaliser les logements sociaux engagé par le gouvernement.
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a invité le premier ministre à examiner les modalités d’une baisse de la fiscalité immobilière, ainsi que de la réduction optimale des frais versés aux intermédiaires institutionnels.
Le président de la République qui s’exprimait hier lors du conseil des ministres a également engagé le gouvernement dans le sens du renforcement de la transparence du secteur foncier.
«A cet égard, le gouvernement devra lutter avec fermeté contre les effets de la spéculation foncière et les lourdeurs qui freinent les initiatives d’acquisition de terrains, de construction et de promotion de l’habitat social», souligne le communiqué du conseil des ministres.
Il a aussi demandé au gouvernement de conclure, avant fin février 2014, des contrats d’objectifs et de moyens avec la Sicap et la Sn Hlm.
«Dans la même lancée, le gouvernement doit travailler à asseoir, au mieux, la Banque de l’habitat du Sénégal (Bhs) dans son cœur de métier, afin de soutenir davantage les agents publics, les travailleurs du secteur privé et les sénégalais de la diaspora notamment, dans leurs projets d’accéder à la propriété», indique le texte.
Selon la même source, le président de la République a, par ailleurs, souhaité la consolidation des ressources de la Bhs, à travers des lignes de crédits appropriées, à requérir auprès des partenaires techniques et financiers, en vue de promouvoir particulièrement les entreprises nationales de bâtiment et travaux publics (Btp) et la création intensive d’emplois sur l’étendue du territoire.
Sous ce rapport, Macky Sall a demandé au gouvernement d’intensifier la mise en œuvre de projets de logements sociaux sur l’ensemble du territoire national, afin de favoriser la modernisation des centres urbains et l’accession de des compatriotes à la propriété foncière et immobilière.
Siagro-Kirène autorisée à produire et à distribuer la marque Minute maid
Ecofinance.sn – (Dakar) – En plus de ses propres produits jus de fruit, la société Siagro-Kirène met sur le marché sénégalais Minute maid, une marque de Coca-Cola.
La directrice marketing The Coca-Cola Company pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mme Felicite Ngangue, a annoncé aujourd’hui à Dakar, l’autorisation que sa compagnie a accordée à la société Siagro-Kirène pour la production et la distribution sur le marché sénégalais de sa marque de jus de renommée mondiale Minute Maid.
D’après Mme Ngangue qui s’exprimait lors d’une conférence de presse de lancement de ce produit, la société Siagro-Kirène sera ainsi la première entreprise à produire, sous licence de Coca-Cola, les boissons Minute Maid en Afrique de l’Ouest.
«Ce partenariat entre les deux entreprises est lié à la volonté de Coca Cola d’établir une collaboration de confiance avec une entreprise citoyenne, leader dans son domaine et avec laquelle elle partage les mêmes valeurs et les mêmes préoccupations sur la qualité de ses produits», a-t-elle dit.
«Ce partenariat stratégique permettra aux populations sénégalaises de bénéficier de l’expertise de deux leaders pour développer une vraie industrie de jus de qualité, performante et gagnante», a-t-elle ajouté.
Selon la directrice marketing de Siagro-Kirène, les boissons Minute maid seront produites localement au Sénégal et commercialisées en trois différentes saveurs fruitées : «Orange», « Tropical» et «Mangue».
Elles seront disponibles en bouteille de 33cl et en bouteille de 1 litre. Les deux formats seront mis sur le marché respectivement aux prix de 250 Fcfa et 600 Fcfa.
Dans son commentaire, le directeur général de Siagro-Kirène, Alexandre Alcantara a évoqué l’aspect concurrentiel du produit.
«Le paysage concurrentiel continuera de changer en fonction des différentes dynamiques. Mais notre promesse avec Minute Maid, c’est d’offrir un produit qui non seulement stimule la croissance du secteur, mais offre également du choix au consommateur», a-t-il déclaré.
Avec ce lancement de ce produit, il entend développer dans ce marché une industrie du jus dite «performante et gagnante».