Super User

Super User

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – Le Canada va contribuer à la réalisation du projet de construction et de réhabilitation de centres de santé au Mali.

La sénatrice Suzanne canadienne, Fortin-Duplessis, a fait l'annonce aujourd'hui d'une contribution de 10 millions de dollars (plus de 4 milliards Fcfa) au Projet de construction et de réhabilitation de centres de santé au Mali, mis en œuvre en partenariat avec la Coopération néerlandaise.

Selon le communiqué qui la rapporte, cette initiative vise à compléter la construction de nouveaux centres de santé ainsi que la réhabilitation de centres déjà existants, en plus de fournir des équipements médicaux.

D’après la même source, ce projet va renforcer le système de santé dans le Sud du Mali, un pays ciblé pour l'aide canadienne au développement international, qui pourra ainsi mieux répondre aux besoins des femmes et des enfants.

Elle souligne que cela contribuera à améliorer de façon soutenue la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. Les centres de santé, qui sont gérés par les collectivités locales, contribueront aussi à la stabilité sociale de cette région du pays.

L’intégralité du communiqué du Conseil des ministres du mercredi 14 mai 2014

Ecofinance.sn – (Dakar) - Le Président de la République a invité le Gouvernement à accélérer la réalisation du projet du Centre national de Traumatologie à Diamniadio, pour une meilleure gestion des urgences.

Au titre de sa communication du jour, le Président de la République a, dans un premier point, évoqué et déploré les nombreux décès causés par les accidents de la route survenus au cours de la semaine écoulée. Il a notamment relevé le violent choc ayant occasionné la mort de plusieurs personnes dont trois gendarmes, outre les blessés. Le Chef de l’Etat s’est incliné devant la mémoire des disparus, avant d’adresser ses condoléances attristées à leurs familles et à la Nation.

Portant à nouveau son attention sur les facteurs à l’origine de tels drames, le Président de la République a fermement engagé le Gouvernement à mettre en œuvre une campagne vigoureuse et efficace de communication et de sensibilisation, pour renforcer le moyen de la prévention routière.

Il a aussi invité le Gouvernement à s’assurer de la généralisation des contrôles techniques des véhicules de transport et à veiller au renouvellement accéléré des parcs de véhicules de transport de personnes et des gros porteurs, souvent impliqués dans les accidents.
Le Chef de l’Etat a réitéré ses directives relatives à la modification consensuelle du Code de la route. 

Concernant la prise en charge sanitaire des accidentés, le Président de la République a invité le Gouvernement à accélérer la réalisation du projet du Centre national de Traumatologie à Diamniadio, pour une meilleure gestion des urgences. Sous ce rapport, il s’agira de mettre en place, les moyens logistiques adéquats (ambulances, héliports et hélicoptères d’évacuation), pour secourir utilement les victimes.

Abordant la tenue du 9 au 18 mai 2014, de la 11ème Biennale de l’Art africain contemporain « DAKART 2014 », le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cet événement pour réitérer son attachement et son soutien à la communauté artistique.

En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Artistes, il s’est fortement réjoui de la vitalité de la création artistique nationale, dans tous ses domaines d’expression, malgré les difficultés rencontrées par les acteurs.

Il a, à ce sujet, demandé au Gouvernement, en rapport avec la communauté artistique du Sénégal, de mettre en œuvre un partenariat pour le renforcement de la création artistique (PARCA). Ce nouveau pacte devra susciter et consolider les vocations et productions artistiques, tout en optimisant la valeur ajoutée de notre potentiel culturel, dans l’économie nationale.

Le Président de la République a en outre engagé le Gouvernement à prévoir, à partir de 2015, la construction de l’Ecole nationale des Arts et Métiers (ENAM) sur le pôle urbain de Diamniadio, afin d’assurer à nos jeunes artistes, une formation moderne et une meilleure insertion dans le circuit économique. Il a également invité le Gouvernement à déployer un programme spécial d’acquisition par l’Etat et ses démembrements, des œuvres artistiques, en vue d’un soutien renforcé à la création.

Le Chef de l’Etat a, enfin, exhorté le Gouvernement à veiller, avant fin 2014, à la mise en place, en concertation avec tous les acteurs concernés, d’un système d’assurance et de protection sociale adapté au développement du secteur culturel.

Le Président de la République a évoqué dans le troisième volet de sa communication, la question du renforcement impérieux du dispositif de lutte contre la mortalité maternelle et infantile. A ce sujet, il a demandé au Gouvernement d’intensifier les actions de lutte contre la mortalité maternelle et infantile à travers la sensibilisation soutenue des femmes, l’extension des campagnes de vaccination contre les maladies infantiles, l’équipement adéquat des centres et postes de santé et le renforcement des personnels de santé, notamment dans les zones reculées ou enclavées du pays.

Concernant le dispositif de lutte contre la mortalité maternelle et infantile, le Président de la République a informé le Conseil de sa décision d’autoriser le recrutement exceptionnel, à partir de 2014, de 1 000 agents de santé dont 500 sages femmes, afin de matérialiser davantage sa politique d’amélioration de la santé maternelle et infantile.

Au titre de son agenda, le Chef de l’Etat a entretenu le Conseil de sa participation au 24ème sommet du Forum économique Mondial, qui s’est tenu du 7 au 9 mai 2014 à Abuja, sous le thème : « Accélérer une croissance inclusive et créatrice d’emplois ».

Le Président de la République a aussi informé le Conseil de la tenue à Dakar, les 14 et 15 juin 2014, de la Conférence sur le financement des Infrastructures en Afrique, qui va concerner seize (16) projets sélectionnés.
Le Premier Ministre a présenté au Conseil, une communication portant compte rendu hebdomadaire des activités gouvernementales, en mettant l’accent, entre autres, sur : 

- La réunion sur les nouveaux mécanismes de financement de l’économie (FONSIS, BNDE, FONGIP) ;
- la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale des sages-femmes ;
- la réunion technique sur le programme de construction de lycées professionnels ;
- le suivi des travaux de lutte contre les inondations ;
Sur le point relatif aux nouveaux mécanismes de financement, le Premier Ministre a informé le Conseil du démarrage des activités des trois établissements mis en place, avec des ressources mises à leur disposition. 

Le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte au Conseil de l’état d’avancement du processus de mise à disposition et de distribution des semences et du matériel agricole, sur l’ensemble du territoire national. Le Ministre s’est félicité du déroulement des opérations. 
Il a, par ailleurs, attiré l’attention du Conseil sur les menaces qui pèsent sur la zone des Niayes, à cause d’une urbanisation non maîtrisée et galopante. 

Pour faire face à ce phénomène d’émiettement continu des terres de cultures dans cette zone des niayes, le Président de la République a décidé de mettre en application une réglementation adaptée, qui va désormais organiser la non-cessibilité des assiettes foncières, pour usage d’habitation.

Le Ministre de l’Economie et des Finances a entretenu le Conseil de la situation de l’économie nationale, en relevant des progrès comparativement à 2013, avec des indicateurs macro-économiques affichant à la fin du premier semestre 2014, des performances appréciables. 

Concernant la revue de l’Instrument de Soutien à la Politique économique (ISPE) avec le FMI, le Ministre a noté, à mi-parcours, les bonnes perspectives empruntées par notre économie et constatées par tous les acteurs impliqués dans l’exercice.

Le Ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte au Conseil, de la disponibilité en fin mai 2014, de l’étude environnementale préalable à la réalisation de l’autoroute Diamniadio – Touba, un des projets phares du PSE.

Le Ministre du Commerce, de l'Entreprenariat et du Secteur informel a présenté au Conseil les conclusions issues de la réunion ad hoc des Ministres sur les accords APE. Il a noté l’accord trouvé entre le Comité et le Nigéria, afin de lever les réserves émises par ce pays, dans le cadre de la convention projetée, CEDEAO-Union Européenne. 

Le Ministre a, par ailleurs, informé le Conseil de la baisse du prix du pain, à la suite de la chute des cours mondiaux de la farine, outre les effets positifs la concurrence entre meuniers. Ainsi, le prix du sac de farine de 50 kg, homologué 20 000 FCFA en 2013, est passé à 18 000 FCFA au premier trimestre de l’année en cours. Les prix des baguettes se présentent comme suit :
- 65 grammes…………… 50 FCFA ;
- 125 grammes…………. 100 FCFA ;
- 190 grammes…………. 150 FCFA.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

§ Projet de loi relative à la gouvernance des universités publiques sénégalaises

§ Projet de décret portant code des marchés publics

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes : 

§ Madame Maymouna Diop SY, Ambassadeur du Sénégal aux Pays Bas, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Sauli Niinistö, Président de la République de Finlande, avec résidence à la Haye ;

§ Monsieur Sahite Sarr SAMB, Conseiller aux Affaires culturelles, précédemment Conseiller technique au Ministère de la Culture et du Patrimoine, est nommé, Directeur général du Théâtre national Daniel SORANO, en remplacement de Monsieur Massamba GUEYE ; 

 

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) - L’une des toutes premières institutions régionales de gestion des eaux souterraines voit le jour en Afrique de l’Ouest.

C’est une grande première en Afrique de l’Ouest. Selon la Banque africaine de développement (Bad), les aquifères de l’Iullemeden et de Taoudeni/Tanezrouft seront gérés dans un cadre de concertation à dimension régionale, promettant ainsi à plus de 25 millions d’habitants de l’Afrique de l’Ouest l’accès à une ressource en eau jusque-là sous-exploitée.

 

En effet, d’après la même source, l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Nigeria ont signé, le 28 mars 2014, un accord qui les engage tous les sept à assurer – de façon collaborative et coordonnée – la gestion, la protection, la conservation et l’usage équitable de ces vastes ressources souterraines, qui s’étendent sur plus de 2,5 millions de km².

 

Selon elle, la création de ce nouvel organe régional est l’aboutissement direct d’une intervention de la Facilité africaine de l’eau (Fae) qui, en 2010, avait accordé un don de 1,2 million d'euros (environ 656 millions Fcfa) à l'Observatoire du Sahara et du Sahel.

 

Ce don devait servir à rassembler les informations nécessaires pour opérer un état des lieux des ressources en eaux souterraines dans la région, des risques associés à la surexploitation et au changement climatique, et des conditions requises pour mettre en œuvre une gestion intégrée et concertée de ces systèmes aquifères.

 

Une étude, terminée en septembre 2013, avait confirmé le potentiel significatif d’exploitation des ressources souterraines sur toute cette zone, une information décisive, qui a permis de convaincre les  pays concernés de la nécessité d’établir un dispositif de gestion régional officiel.

Par Ndakhté M. Gaye

 

Ecofinance.sn – (Dakar) - En chine des tensions se manifestent, liées notamment à un étalement urbain inefficace, des inégalités croissantes et des dégradations de l'environnement.

Le rapport indique que la surface des terrains urbains constructibles en Chine a augmenté de 58 pour cent en une décennie, pour atteindre 41 805 kilomètres carrés en 2011.

Publié aujourd’hui par la Banque mondiale (Bm), il souligne également qu'environ 90 pour cent de ces nouveaux terrains ont été pris aux agriculteurs avec de faibles indemnisations, bien souvent pas plus de 20 pour cent du prix du marché.

«Si cette tendance se poursuit, la Chine devra trouver 34 000 kilomètres carrés (à peu près la taille des Pays-Bas) pour faire face à la croissance de ses villes au cours de la prochaine décennie», indique-t-il.

D’après le document, la conversion des terres rurales aggrave les écarts de richesse que l'on observe déjà en Chine et qui sont parmi les plus élevés au monde.

«Les 10 pour cent des ménages chinois les plus riches possèdent 85 pour cent des ressources totales du pays, et 57 pour cent de la totalité des revenus. Ces écarts de richesse exacerbent également les tensions sociales.

«De plus, le système du hukou, qui régit l'enregistrement et le contrôle de la population, empêche les migrants de bénéficier des services de santé et des autres services publics de base», souligne-t-il.

Selon le rapport, l'expansion urbaine à faible densité, qui entraîne un allongement des trajets, une hausse des déplacements privés motorisés et une plus grande consommation d'énergie, n'est pas durable sur le plan environnemental.

Il souligne le fait que la pollution de l'air provoque des décès prématurés, des anomalies congénitales et d'autres problèmes de santé publique qui coûtent à la Chine jusqu'à 300 milliards de dollars par an.

La pollution de l'eau, causée par les eaux usées domestiques ainsi que par l'élevage de bétail et de volailles, est également préoccupante. Les statistiques gouvernementales révèlent que, en 2012, la qualité d'environ 57 pour cent des eaux souterraines de 198 villes chinoises était jugée «mauvaise» ou «extrêmement mauvaise». De plus, le volume des déchets solides municipaux et industriels a plus que doublé en sept ans, pour atteindre 2.6 milliards de tonnes en 2010, selon le rapport.

 

Par Ndakhté M. GAYE

Ecofinance.sn – (Dakar) - En Chine, des réformes du régime foncier et des finances locales devraient contribuer à rendre l'urbanisation plus efficace, estime la Bm.

Un nouveau rapport recommande à la Chine de s'attaquer à la détérioration de l'environnement et aux autres conséquences négatives de l'urbanisation rapide en modifiant systématiquement la façon dont le pays répartit les terres, les habitants et les fonds sur l'ensemble de son territoire.

Selon ce rapport publié aujourd’hui par la Banque mondiale (Bm) et le Centre de recherche sur le développement du Conseil d'État chinois, construire des villes plus denses, et non plus grandes, aidera la Chine à désengorger le trafic routier, à réduire la pollution de l'air et de l'eau, et à faire baisser les frais d'entretien des infrastructures.

Cela contribuera également à préserver la quantité de terres agricoles encore disponibles, laquelle se situe actuellement à la limite du minimum requis pour garantir la sécurité alimentaire.

Selon le rapport, les villes auront sans doute besoin de subventions temporaires pour les aider à passer du système du hukou, qui régit l'enregistrement des ménages, à un système basé sur la résidence, ce qui, à terme, leur permettrait de fournir des services publics de base à 260 millions de migrants.

 

Le rapport invite également la Chine à faire appliquer les lois environnementales existantes, à réglementer l'emprunt des administrations locales, et à encourager les villes à générer davantage de recettes via des mesures portant notamment sur les taxes sur la propriété et l'automobile.

«Ce programme exhaustif va donner à la Chine les outils dont elle a besoin pour adopter un processus d'urbanisation efficace, inclusif et durable», indique Axel van Trotsenburg, vice-président de la Banque pour la région Asie de l’Est et Pacifique.

«Les réformes proposées accéléreraient le transfert de l'industrie vers les villes secondaires de Chine, réduiraient la pression migratoire qui s'exerce sur les grandes villes, et se traduiraient, à terme, par de meilleurs salaires pour les citoyens et une croissance plus équitable.»

Le rapport a été élaboré au cours des 14 derniers mois, et les rapports d'étape ont été communiqués de façon continue aux plus hauts responsables du gouvernement chinois afin d'informer les discussions sur les stratégies à adopter en matière d'urbanisation, fournissant ainsi une base importante pour la formulation des politiques liées au nouveau modèle d'urbanisation de la Chine.

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – Pour une raison de travaux dans la conduite d’eau de l’usine Kms, la distribution d’eau sera coupée pendant 3 à 4 jours.

Les résidents de la région de Dakar vont sous peu connaître une nouvelle rupture dans la distribution d’eau.

Selon une source bien informée, des travaux concernant la conduite d’eau qui dessert Dakar depuis l’usine de Keur Momar Sarr (Kms) doivent débuter le jeudi 27 mars dans l’après-midi. Et le retour à la normale est prévu à la fin de journée du dimanche 30 mars.

Les travaux, qui consistent en une application d’une couche de peinture pour sécuriser le revêtement intérieur de la pièce qui a été remplacée en octobre dernier, devraient nécessiter une interruption de la distribution d’eau pendant 3 à 4 jours.

Les résidents de la région de Dakar doivent par conséquent constituer un stock d’eau domestique pour subvenir à leurs besoins pendant la durée des travaux.

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – En plus de l’hommage mérité qui lui sera rendu au Sénégal et l’extérieur, ‘’Borom Daara Ji’’ aura une Fondation qui portera son nom.

Les œuvres, les bienfaisances et autres biens mobiliers et immobiliers du regretté Serigne Mouhamadou Mansour Sy, ‘’Borom Daara Ji’’, ne resteront pas nuls. Une Fondation qui portera le nom de ce viatique pour toutes les générations sera bientôt mise sur pied pour gérer ce riche patrimoine.

L’annonce a été faite par son fils, Serigne Habib Sy Mansour, au cours d’une conférence de presse tenue le samedi dernier à Dakar, consacrée exclusivement à l’hommage de Serigne Mouhamou Mansour Sy prévu du 22 au 30 mars 2014 prévu au Sénégal et à l’étranger.

Durant cette période, beaucoup de manifestations sont inscrites au programme. Ainsi, il est prévu des conférences religieuses dans les universités (Gaston Berger de Saint-Louis et Cheikh Anta Diop de Dakr), des plateaux médiatiques.

D’autres activités sont également inscrites à l’ordre jour. Il en est ainsi de la journée de consultation médicale gratuite, des prières et actes de dévotions, d’un hommage de la diaspora à Paris et d’autres grandes villes européennes et une grande mobilisation pour la ziara bouclera les festivités.

Des thèmes relatifs à la vie et à l’œuvre de Serigne Mansour Sy, éducateur et continuateur de la mission, tels que l’école de Tivaouane, les champs, le Mawlib Nabi seront abordés dans ces différentes manifestations.

Ces activités se dérouleront sous la supervision de Serigne Cheikh Tidiane Sy Mansour, et de la coordination de Serigne Habib Sy Mansour, coordonnateur du Comité national préparatoire de l’hommage à Serigne Mansour Sy, Borom Daara Ji.

Rappelé à Dieu le 08 décembre 2012, ce dernier, alors quatrième khalif de son vénéré grand père, Seydi El Hadj Malick Sy ‘’Maodo’’ rejoignait dans l’au-delà, ses illustres ancêtres, notamment son honorable père, Seydi Ababacar Sy, premier khalif de ‘’Maodo’, son homonyme El Hadj Mansour Sy ‘’Cheikhoul Khaomi’’ et enfin son prédécesseur Serigne Abdoul Aziz Sy ‘’Dabaakh’’.

 

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) - Le marché de réalisation de complexes frigorifiques va se passer au Sénégal, mais les sociétés sénégalaises n’y ont pas accès.

Il n’est pas bon ou joli à entendre. Mais ça va se passer comme çà. Le gouvernement du Sénégal à l’intention de financer un marché portant sur la réalisation clés en main de dix neuf (19) complexes frigorifiques pour la conservation, la congélation et le stockage de poisson, de fruits et de légumes.

Certes, ce sont les pêcheurs, les agriculteurs et les citoyens qui en sont les consommateurs finaux sénégalais qui vont en bénéficier. Mais ils vont profiter des travaux qui ne seront pas réalisés par leurs concitoyens, c’est-à-dire des entrepreneurs sénégalais.

En effet, le marché dont il s’agit n’est ouvert qu’aux compagnies et entités d’origine indienne légalement établies et enregistrées en Inde, qui doivent soumettre leur dossier de candidature au plus tard le 14 avril 2014 à 10 heures précises.

Du coup, les entrepreneurs sénégalais sont d’office exclus de cette compétition indienne qui se passe pourtant au Sénégal et suivant les règles de procédure du code des marchés publics.

En effet, il est piloté par la direction de l’administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère sénégalais de la Pêche et des Affaires maritimes.

Certains se poseront la question de savoir comment une telle ‘’discrimination’’ puisse se passer au Sénégal.

La réponse est simple. C’est que ce marché est financé par la banque indienne, Export-import bank, avec qui le gouvernement du Sénégal a signé un accord de crédit afin de mettre en œuvre le projet de développement de l’industrie de la pêche au Sénégal.

Qui disait qui finance, commande ?

 

 

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) - Un projet de construction d’une troisième station de traitement d'eau potable est voie de réalisation à Keur Momar Sarr.

Il y aura, dans un avenir proche, beaucoup d’eau potable à keur Momar Sarr. En effet, la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) envisage d’y réaliser, dans un délai court, une troisième station de traitement d’eau potable.

Selon une source autorisée, les travaux comprennent, pour une durée de huit (08) mois, la construction d’une prise d’eau et pompage, d’une filière de traitement (4 lignes de 950 m3/h chacune) permettant de produire 75000 m3/j, des réservoirs d’eau traitée (2 bâches au sol de 8000 m3 chacune) et d’une station de pompage d’eau traitée (4 pompes plus 1 de secours avec 950 m3/h pour chaque pompe);

D’après elle, il est également prévue la construction d’une station de pompage en ligne de Mékhé 2 (4 pompes plus 1 de secours avec 950 m3/h pour chaque pompe), de deux réservoirs au sol supplémentaires à Thiès de 5000 m3 chacune, d’une canalisation de refoulement entre keur Momar Sarr et Thiès en fonte Dn 1200 mm sur environ 172 km et d’une canalisation d’adduction entre Thiès et Rufisque en fonte Dn 800 mm sur environ 40 km.

Chargée de la gestion du patrimoine hydraulique en zone urbaine et périurbaine, du contrôle de la qualité de l’exploitation et concessionnaire du service public de l’eau potable au Sénégal a reçu un financement de l’Agence française de développement pour effectuer des paiements autorisés à cet effet.

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – Le gouvernement burkinabé entreprend des travaux de construction et de réhabilitation de routes pour faciliter l’accès à l’intérieur du pays.

Le désenclavement interne du Burkina Faso sera bientôt une réalité. Ce pays des hommes intègres prévoie, en effet, de réaliser à partir de juillet 2014 des travaux de construction et bitumage de routes de 80 km sur les 96 km sur l’axe Kongoussi-Djibo.

De même, il sera entrepris des travaux de réhabilitation de la piste à bétail existante le long de ladite route ainsi que l’aménagement d’aires de repos, de forages solaires et d’abreuvoirs. 

Il est également prévu des travaux d’aménagement connexes tels que l’aménagement de 54 km de pistes rurales, l’aménagement de 2,5 km de voiries urbaines à Kongoussi et Djibo et la construction de murs de clôture des écoles centre A de Bourzanga et Djibo B situées le long de l’axe qui sera inclus dans les travaux de voiries.

En outre, il est prévu, entre autres biens et services, l’installation de pèses-essieux, des équipements pour la transformation de produits laitiers, de mobiliers pour la salle d’archivage, des équipements informatiques et de reprographie.

Financés par le Fonds africain de développement (Fad), ces travaux entre dans le cadre du projet d’aménagement des routes de désenclavement interne du Burkina Faso.

L’objectif sectoriel de ce projet est de soutenir le développement du pays des hommes intègres par le désenclavement des zones à fort potentiel de croissance économique.

Spécifiquement, ce projet vise à améliorer le niveau de service sur les axes routiers Kongoussi-Djibo et Dédougou-Tougan ainsi que les conditions de vie des populations de sa zone d’influence.

Page 1 of 3