
Super User
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Teranga prévoit, dans sa nouvelle stratégie de développement dévoilée hier, de doubler sa production annuelle d’or dans la zone de Sabodola, Kédougou.
Teranga gold corporation veut passer à la vitesse supérieure. Avec des niveaux de production actuelle de plus 200.000 onces d’or par an, le projet de cette société minière canadienne, dans sa première phase, prévoit de faire passer la production annuelle à 250.000 – 350.000 onces par an à l’avenir.
La deuxième phase de développement du projet prévoit de faire passer la production annuelle à 400.000 – 500.000 onces. Cette phase nécessitera une nouvelle expansion de l’usine.
Son lot d’exploration actuel de 1.055 kilomètres carrés lui offre des possibilités supplémentaires pour accroître les réserves. Au-delà des licences d’exploration dont elle dispose actuellement, la zone aurifère environnante lui offre également de nombreuses possibilités de croissance supplémentaire par des joint-ventures ou des acquisitions.
Et, en tant que principale société opérant dans la zone de Kédougou, elle y voit une opportunité unique de mettre en place des pratiques qui lui permettront d’établir une nouvelle référence pour l’exploitation minière responsable au Sénégal, et de collaborer avec la communauté afin d’établir un plan qui guidera le développement ordonné et durable de cette zone.
La stratégie de développement qu’elle dévoilée hier est le plan qu’elle mettra en œuvre pour atteindre ces deux objectifs.
En outre, compte tenu du fait qu’il s’agit d’un district aurifère émergent et du fort intérêt actuel pour l’exploration minière dans la région, la production totale d’or de tous les établissements de la région pourrait dépasser, à l’avenir, un million d’onces par an.
Le développement du potentiel minéral de ce territoire, que ce soit par Teranga ou par d’autres entreprises, aura, à l’avenir, un impact profond sur le développement économique et communautaire.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) - L'environnement interne de l’Uemoa serait influencé essentiellement par l'évolution de la production céréalière.
Selon la note trimestrielle de conjoncture de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), une diminution de l'offre domestique des céréales est attendue dans l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) dans le courant de 2014.
En effet, soutient-t-elle, «les estimations du Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) indiquent une baisse de 5,6 pour cent de la production céréalière de la campagne 2013/2014 dans les pays de l'Uemoa, induite par le démarrage tardif de la saison des pluies en 2013 et des inondations enregistrées dans certains Etats, notamment au Mali et au Niger. Le niveau de la production reste cependant supérieur à la moyenne des cinq dernières années».
«Ainsi, une hausse modérée des prix des céréales locales est attendue en 2014. La production céréalière est projetée en hausse de 5 pour cent la campagne agricole 2014/2015», indique-t-elle.
S’agissant de l'environnement économique international, le document fait état d’une reprise de l'activité en 2014. S’appuyant sur les projections du Fonds monétaire international (Fmi) du mois de janvier 2014, il note que le taux de croissance de l'activité mondiale passerait de 3,0 pour cent en 2013 à 3,7 pour cent en 2014 et 3,9 pour cent en 2015.
«La Zone euro sortirait de la récession en 2014. En effet, le taux de croissance du produit intérieur brut réel de la Zone euro passerait de -0,4 pour cent en 2013 à 1,0 pour cent en 2014 et 1,4 pour cent en 2015. Par ailleurs, une accélération de l'activité est attendue dans les pays émergents et ceux en développement, en rapport notamment avec le dynamisme des exportations», indique le texte.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Le mois de janvier 2014 a été marqué par une quasi-stabilité des cours des céréales, des huiles végétales, du sucre blanc et du pétrole Brent.
Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), un démembrement du ministère sénégalais de l’Economie et des Finances, le prix du kilogramme de riz parfumé est resté stable (450 FCFA) sur le marché local alors que celui du riz brisé ordinaire a reculé de 6 FCFA, atteignant 268 FCFA en janvier 2014.
Au niveau mondial, les prix du riz indien 25 pour cent, continuant à évoluer en dents de scie après leur chute d’août 2013, ont reculé de 2,4 pour cent entre décembre 2013 et janvier 2014, s’échangeant à 373 dollars (environ 176.500 FCFA) la tonne, selon l’Usda (United states departement of agriculture). Par rapport à janvier 2013, une baisse de 6,3 pour cent a été relevée.
Aussi, les cours du riz thaïlandais, poursuivent leur tendance baissière entamée depuis mars 2013, atteignant 377 dollars (environ 178.400 FCFA) en janvier 2014, soit 35,4 pour cent de repli par rapport à son niveau de février 2013.
Concernant la farine de blé, malgré une baisse des cours mondiaux du blé, leurs prix intérieurs ont augmenté de 12 FCFA par rapport à leur niveau de décembre 2013, s’échangeant à 450 FCFA en janvier 2014.
En effet, d’après Usda, les prix du blé tendre français ont enregistré une baisse de 5,5 pour cent en janvier 2014, en variation mensuelle, coûtant 263 dollars (environ 124.500FCFA) la tonne. Comparés à janvier 2013, les cours du blé tendre français ont chuté de 20,0 pour cent.
S’agissant du maïs, le prix du kilogramme est resté stable dans la fourchette 260 - 270 FCFA depuis août 2013 sur le marché local.
Au plan mondial, les prix du maïs argentin sont restés stables (1,0 pour cent) en janvier 2014, s’échangeant à 214,4 dollars (environ 101.500FCFA) la tonne. Comparés à janvier 2013, les cours du maïs argentin se sont dépréciés de 26,6 pour cent.
Quant aux prix locaux du sucre raffiné, le kilogramme est maintenu à son niveau de septembre 2013, soit 583 FCFA.
Dans le monde, les prix du sucre blanc ont reculé pour le troisième mois consécutif, en raison de l’existence d’importants excédents exportables due à l’abondance des récoltes dans les principaux pays producteurs de sucre.
En effet, d’après Usda, la tonne de sucre blanc s’est échangée à 420 dollars (environ 198.700FCFA) en janvier 2014, en baisse de 5,9 pour cent et 16,1 pour cent, respectivement, par rapport à décembre et janvier 2013.
Sur le marché des huiles végétales, les prix locaux de la dosette de 12,5 cl sont restés inchangés depuis juillet 2013 (290 FCFA), selon la Dpee.
Dans le monde, les cours de l’huile de palme se sont repliés de 5,2 pour cent, en variation mensuelle, s’échangeant à 865 dollars (environ 409.300FCFA) en janvier 2014.
Les prix de la tonne de l’huile d’arachide continuent aussi leur tendance baissière entamée depuis septembre 2012, valant 1410 dollars (environ 667.047FCFA) en janvier 2014, soit une chute de 44,78 pour cent, entre août 2012 et janvier 2014.
Concernant le marché du pétrole au Sénégal, les litres d’essence et de gas-oil sont restés stables à leurs prix d’octobre 2012 (respectivement 889 FCFA et 792 FCFA).
Au plan mondial, le prix du baril du pétrole Brent a reculé de 3,3 dollars (environ 1.561FCFA) en janvier 2014, s’échangeant à 107,4 dollars (environ 50.810FCFA), soit son niveau de novembre 2013. Par rapport à janvier 2013, un recul de 4,9 pour cent a été enregistré.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – L’Uemoa a produit 73,8 sur les 480 tonnes d’or produite annuellement par l’Afrique durant la période comprise entre 2007-2011.
Au cours des cinq dernières années (période 2007-2011), la production d'or de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) est ressortie en moyenne à 73,8 tonnes, soit 15,4 pour cent de la production annuelle moyenne en Afrique, estimée à environ 480 tonnes.
Selon une étude de la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (Bceao) sur le métal jeune, elle représente 3,1 pour cent de la production évaluée à 2.400 tonnes, en moyenne par an, à l'échelle mondiale.
D’après la même source, la production aurifère a enregistré sur la période 2000-2011 des fluctuations assez prononcées, caractérisées par une alternance de phases de croissance et de recul d'amplitudes variées.
«L'examen de l'évolution de la production aurifère de l'Uemoa sur la période 2000-2011 fait ressortir des fluctuations assez prononcées, notamment en 2003 et 2004 où des baisses respectives de 23,1 pour cent et 15,4 pour cent ont été enregistrées», indique-t-elle signalant toutefois qu’à partir de 2007, la production aurifère s'est inscrite dans une tendance haussière, avec une progression moyenne de 13,8 pour cent par an.
«Les baisses de production s'expliquent principalement par l'épuisement de certains gisements ou la diminution de leur teneur en or. Quant aux hausses de production, elles sont essentiellement imputables à la découverte de filons riches ou à l'entrée en production de nouvelles mines», explique-t-elle.
Baisse de la contribution malienne
Selon l’étude de la Bceao, la tendance de la production d'or dans l’Uemoa est déterminée jusqu'en 2007 par celle du Mali.
«Les fluctuations qui ont marqué la production du métal jaune dans l'Union sur la période 2000-2007 reflètent essentiellement celles observées dans ce pays», souligne-t-elle.
«Depuis 2008, la contribution relative du Mali a régulièrement baissé au profit du Burkina et, dans une moindre mesure, de la Côte d'Ivoire. Elle est ainsi passée de 91,6 pour cent en 2007 à 83,3 pour cent en 2008 et 52,2 pour cent en 2011», fait-elle remarquer.
En effet, d’après le document, une véritable montée en puissance de l'exploitation du métal jaune au Burkina est observée à partir de 2008.
«Au cours de cette année, la production est ressortie à 5,3 tonnes contre 753 kilogrammes un an auparavant. Depuis 2008, elle a régulièrement augmenté pour atteindre 23,1 tonnes en 2010 et 32,6 tonnes en 2011. La part du pays dans la production totale d'or de l'Uemoa est passée d'à peine 1,4 pour cent en moyenne sur la période 2000-2007 à 34,1 pour cent en 2011», souligne-t-il.
Il explique l'essor de la production aurifère observé au Burkina au cours de ces dernières années par la découverte et la mise en production de gisements relativement importants dans certaines mines, telles que Essakane, Bélahourou, Youga, Mana, Taparko et Kalsaka.
L'activité d'exploitation de l'or est pratiquée dans l'ensemble des Etats membres de l'Uemoa. Toutefois, les pays de l'Union reconnus comme producteurs d'or au plan mondial comprennent le Burkina, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger et le Sénégal.
En raison de la marginalité des quantités extraites au Bénin, en Guinée-Bissau et au Togo, ces pays ne sont pas considérés comme producteurs d'or.
L'extraction aurifère a pris une importance toute particulière au fil du temps, à tel point que les pays de l'Union se sont hissés au premier rang des producteurs d'or au plan mondial. Le Mali est le premier producteur d'or de l'Union et le troisième du continent africain après l'Afrique du Sud et le Ghana. Il est suivi du Burkina qui se classe au huitième rang en Afrique.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Les exportations d’or au Sénégal sont passées de 9,5 en 2008 contre 85,4 milliards FCFA en 2009, selon une étude de la Bceao.
Au Sénégal, les exportations d'or se sont inscrites en forte hausse en 2009, en ressortant à 85,4 milliards contre 9,5 milliards l'année précédente, indique la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans une étude consacrée au secteur de l’or dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).
Selon ce rapport, ces exportations ont augmenté en moyenne de 277,7 pour cent (35,8 milliards) par an sur la période de 2009 à 2011.
Mais cette hausse n’est pas significative comparativement à certains pays de l’Union comme le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire où les évolutions les plus fortes dans les exportations d'or ont été notées sur la période 2004-2011.
Ainsi au Burkina, les exportations du métal jaune sont passées de 7,0 milliards en 2004 à 70,2 milliards en 2008, selon la même source. D’après le document, elles ont franchi un nouveau palier, en atteignant 179,8 milliards en 2009, avant de s'établir à 512 milliards un an plus tard et à 852,2 milliards en 2011. Ainsi, de 2009 à 2011, les exportations d'or du Burkina ont augmenté en moyenne de 135,8 pour cent par an (soit 260,7 milliards).
En Côte d'Ivoire, les exportations d'or qui se chiffraient à 25,4 milliards en 2008, ont connu un bond à 99,3 milliards en 2009. Elles ont légèrement fléchi en 2010, avant de remonter à 271,5 milliards l'année suivante, soit une progression de 181,2 milliards. Globalement, la hausse enregistrée de 2009 à 2011 est en moyenne de 160,6 pour cent (82,0 milliards) par an.
En dehors du Burkina et de la Côte d’Ivoire, le Sénégal a fait mieux que le Mali où la progression des exportations du métal jaune a été plus modérée, s'établissant en moyenne à 9,6 pour cent (65,1 milliards) par an sur la période 2009-2011.
Il en est de même pour le Niger où les exportations du métal jaune sont ressorties à 46,4 milliards en 2010 contre 33,4 milliards en 2009. Elles se sont stabilisées en demeurant à 46,4 milliards en 2011. La progression moyenne enregistrée de 2009 à 2011 est de 21,9 pour cent (6,7 milliards) par an.
Au Sénégal, l'exploitation industrielle du métal jaune est assurée essentiellement par Sabodala mining company (Smc), filiale sénégalaise de la société australienne Mineral deposits limited (Mdl).
Le permis d’exploitation détenu par cette société couvre une superficie de 20 km². Des titres ou permis de recherche ont été délivrés à plusieurs compagnies minières nationales et internationales, pour des opérations couvrant principalement les régions de Kédougou et de Tambacounda.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – A l’exception du prix du maïs, la Dpee note une quasi-stabilité des prix des matières premières en décembre 2013.
Riz
Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), une structure du ministère sénégalais de l’Economie et des Finances, le prix du kilogramme de riz parfumé est resté stable (450 FCFA) alors que celui du riz brisé ordinaire a perdu 4 FCFA, atteignant 274 FCFA en décembre 2013.
Evoquant le marché international, elle note également une quasi-stabilité des prix du riz indien (0,8 pour cent), entre novembre et décembre 2013, s’établissant à 382 dollars la tonne. Aussi, en glissement annuel, une contraction de 2,1 pour cent a-t-elle été enregistrée.
Blé
Sur le marché local, la Dpee note également une stabilité du prix du kilogramme de farine de blé à son niveau d’octobre 2013 (438 FCFA).
Au plan international, il a été souligné une continuité du raffermissement du prix de la tonne de blé entamé depuis septembre 2013, s’établissant à 278,1 dollars en décembre 2013, soit une hausse de 4,1 pour cent. En revanche, des replis de 17,2 pour cent et 5,6 pour cent ont été enregistrés, en glissement annuel et en moyenne entre 2012 et 2013.
Maïs
Sur le marché local, le prix du kilogramme de maïs a baissé de 8 FCFA, entre novembre et décembre 2013 (263 FCFA).
Au plan international, il a été enregistré une légère progression (2,7 pour cent) des prix du maïs argentin, après une longue baisse entamée en juin 2013, s’établissant à 212,3 dollars la tonne. En glissement annuel et en comparaison entre 2012 et 2013, des baisses respectives de 26,2 pour cent et 9,6 pour cent ont été enregistrées par rapport à la même période.
Sucre
Selon la Dpee, le kilogramme de sucre raffiné est maintenu à son niveau de septembre 2013, soit 583 FCFA.
Au plan mondial, le prix de la tonne de sucre blanc continue sa tendance baissière entamée depuis aout 2012. En effet, des baisses respectives, de 4,6 pour cent et 13,5 pour cent, ont été enregistrées, en variation mensuelle, et par rapport à décembre 2012.
Huile de soja
Concernant l’huile de soja, les prix locaux de la dosette de 12,5 cl sont restés inchangés depuis juillet 2013 (290 FCFA).
Quant aux cours mondiaux moyens de l’huile de soja, ils se sont encore stabilisés (-0,3 pour cent), entre novembre et décembre 2013, s’échangeant à 989 dollars la tonne. En glissement annuel et entre 2012 et 2013, des baisses respectives de 15,0 pour cent et 14,0 pour cent ont été enregistrées.
Pétrole
Sur le marché local, les litres d’essence et de gas-oil sont restés stables à leurs prix d’octobre 2012 (respectivement 889 FCFA et 792 FCFA).
Au plan mondial, le prix du baril de Brent, après deux mois de baisse, s’est relevé, en décembre 2013, de 2,4 pour cent et 0,9 pour cent, respectivement, par rapport au mois précédent et en comparaison à la même période de 2012, s’échangeant à 110,7 dollars. Toutefois, par rapport à 2012, il a reculé d’environ 3 dollars en 2013.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Une simulation de la Dpee fait état d’une hausse de 13,9 pour cent de la valeur ajoutée du secteur agricole sur la période 2013-2020.
«En somme, les résultats de la simulation d’une hausse annuelle de 4,4 pour cent de la productivité agricole indiquent une augmentation annuelle moyenne de 13,9 pour cent de la valeur ajoutée du secteur sur la période 2013 - 2020, en liaison avec les filières tomate (+22,7 pour cent), maïs (+21 pour cent), du mil–sorgho (+12,1 pour cent), arachide (+8,9 pour cent), canne à sucre (3,6 pour cent), coton (3,6 pour cent) et riz paddy (+2,6 pour cent)», souligne la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) dans une nouvelle.
Selon la même source, des augmentations de la valeur ajoutée seraient notées également dans l’industrie et les services, à la faveur d’une hausse de la demande de capital, du travail non qualifié (pour les deux secteurs) et du travail qualifié (concernant le secteur industriel).
D’après le document, le produit intérieur brut (Pib) augmenterait en moyenne de 2,7 pour cent, relativement au scénario de référence alors qu’une détente serait notée sur les prix (-6,8 pour cent).
Au plan social, la Dpee note une augmentation de la productivité qui induirait une réduction de 11,8 pour cent de l’incidence de la pauvreté, relativement au scénario tendanciel.
D’après elle, le recul de la pauvreté serait plus noté en milieu rural (-14,9 pour cent), notamment dans les zones du fleuve (-20,9 pour cent), du bassin arachidier (-16,6 pour cent), du Sénégal oriental (-14,4 pour cent) et du ferlo (-13,7 pour cent).
Le taux de pauvreté baisserait également de 8,6 pour cent à Dakar et de 6,6 pour cent dans les autres centres urbains.
Parallèlement au recul de la pauvreté, les inégalités de revenus se tasseraient en Casamance (-2 pour cent), dans le bassin arachidier (-1,6 pour cent), dans les Niayes (-0,3 pour cent), à Dakar (-0,2 pour cent) et dans les autres centres urbains (-0,2 pour cent).
Quant aux disparités intergroupes, elles baisseraient de 0,7 pour cent.
Le taux de croissance moyen annuel de la valeur ajoutée du secteur agricole atteindrait 7,6 pour cent entre 2013 et 2020. Aussi, l’amélioration des performances agricoles permettrait de réduire considérablement la pauvreté aussi bien en milieu urbain que rural, selon la Dpee.
Mais l’atteinte de ces objectifs ne se décrète pas. Selon la Dpee, elle nécessite des semences en quantité et de bonne qualité, la modernisation des techniques de production à travers notamment la formation des acteurs ruraux, l’incitation à l’innovation et à la recherche développement, le renforcement des politiques de diversification de la production (surtout dans les zones où les cultures traditionnelles connaissent une perte de vitesse en termes de production et de rendement) et un meilleur accès des agriculteurs au crédit.
«L'accent devrait également être mis sur des politiques permettant aux populations les plus pauvres d’atteindre et de dépasser l'agriculture de subsistance, en particulier dans les régions où la sévérité de la pauvreté est la plus importante», indique-t-elle.
«En effet, explique-t-elle, la probabilité de sortie de la pauvreté est d'autant plus forte que l'on est moins éloigné du seuil et que les cultures dominantes dans la zone concernée sont intégrées au circuit économique».
Enfin, la Dpee soutient que les autorités devraient améliorer les infrastructures de transport et de télécommunication pour permettre aux paysans de mieux écouler leurs productions sur les marchés intérieur et international.
Ecofinance.sn – (Dakar) – Les revenus tirés de la commercialisation des produits agricoles de la campagne 2013/2014 sont estimés à 2.420,5 milliards.
Sur la base des données disponibles, les revenus tirés de la commercialisation des produits agricoles s'élèveraient à 2.420,5 milliards au titre de la campagne 2013/2014 contre 2.587,7 milliards la campagne précédente. Cette baisse est essentiellement imputable aux filières caoutchouc et noix de cajou dont les performances se ressentent de l'impact de la chute des cours mondiaux.
L'ampleur limitée de la hausse de la production agricole et l'impact d'un environnement international peu favorable sur les performances des industries minières a conduit à une révision du taux de croissance du produit intérieur brut de l'Union désormais attendu à 6,0% en 2013 en retrait par rapport à celui de 6,5% enregistré en 2012.
Source : Bceao
Ecofinance.sn – (Dakar) - Selon les prévisions effectuées par les services officiels, la campagne agricole 2013/2014 semble satisfaisante, estime la Bceao dans son nouveau rapport sur les politiques monétaires.
Les conditions pluviométriques globalement favorables et les efforts consentis par les gouvernements de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour améliorer l'accès aux intrants agricoles, ont permis d'enregistrer une hausse de 2,1 pour cent de la production vivrière, après le rebond de 24,8 pour cent en 2012/2013.
Au titre des cultures d'exportation, les productions attendues seraient également meilleures à celles de la précédente campagne agricole pour la quasi-totalité des spéculations, à l'exception du cacao.
L'activité industrielle dans l'Union a enregistré une légère baisse en glissement annuel, l’indice de la production industrielle, calculé par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) étant en repli de 0,8 pour cent, au troisième trimestre 2013.
Dans le secteur manufacturier, la production est en baisse de 2,9 pour cent, du fait exclusivement des contre- performances au niveau des produits pétroliers raffinés aussi bien en Côte d'Ivoire qu'au Sénégal.
Le sous-indice électricité, gaz et eau a accusé également un recul de 2,8 pour cent, évolution défavorable principalement imputable à la baisse de la production au Niger et au Togo. Les bonnes performances du secteur des industries extractives (+3,1 pour cent), soutenues par l'extraction de pétrole brut et de gaz en Côte d'Ivoire, ont contribué à atténuer le repli de l'indice global.
Sur les neuf premiers mois de l'année 2013, l'indice de la production industrielle de l'Union est en augmentation de 3,1 pour cent par rapport à la même période de l'année précédente.
L'indice du chiffre d'affaires dans le commerce est en hausse de 6,5 pour cent, en glissement annuel, au troisième trimestre 2013. Cette évolution est liée à la bonne orientation des ventes d'automobiles, de motocycles et de pièces détachées (+22,2 pour cent), de textiles (+21,2 pour cent), des article d'équipement de la maison (+17,1 pour cent) et des produits pétroliers (+12,9 pour cent).
Sur les neuf premiers mois de l'année 2013, l'indice du chiffre d'affaires du commerce de détail est en accroissement de 7,2 pour cent par rapport à la même période de l'année précédente.
Source : Bceao
Ecofinance.sn – (Dakar) - Sur le marché national, aucune perturbation n’a été constatée au mois de septembre 2013, selon le bulletin mensuel sur les marchés.
Le marché intérieur a connu un bon approvisionnement des produits et un niveau de prix stable en septembre par rapport à août sauf pour quelques produits comme l’oignon et la pomme de terre qui ont baissé, souligne le bulletin mensuel consacré aux marchés.
Publié par le ministère sénégalais du Commerce et le Centre de recherches, d’analyses des échanges et statistiques, le document constate néanmoins une augmentation du prix en détail de la variété de riz parfumé, soit de 6 pour cent par rapport à la même période du mois précédent où le kilogramme était vendu à 425FCfa.
A partir de la deuxième semaine de septembre, le prix en gros du riz parfumé ordinaire a été réduit jusqu’à 397000FCfa (1000FCfa de moins). Cette variation n’a pas eu de conséquence sur le prix en détail, selon le texte.
Pour les stocks cumulés, la tutelle soutient que le marché national est bien approvisionné, aucune perturbation n’a été signalée (529289 tonnes en août à 565053 tonnes en septembre soit une hausse de 7%).
Blé
S’agissant du blé, le document mentionne que le kilogramme de la farine de blé n’a subi aucune variation de prix sur le marché local. Selon la même source, il est resté stable à son niveau d’aout (450FCfa). Elle fait état d’un bon approvisionnement du marché avec des stocks hebdomadaires qui ont évolué.
Lait
En ce qui concerne le lait, la baisse des prix de la poudre en vrac n’a pas perturbé le marché (2750fcfa le kilogramme au lieu de 3000fcfa), selon le bulletin. Le document constate également un bon niveau d’approvisionnement du produit en vrac comme en sachets. Dans l’ensemble, il souligne une stabilité sur le marché intérieur du lait..
Sucre
Pour le marché du sucre, il a été constaté également un bon approvisionnement au cours du mois de septembre. Analysant les stocks cumulés, le bulletin constate une multiplication des stocks de septembre de presque 2,5 par rapport à ceux du mois précédent (1194,75 à 6070Tonnes). Cette situation permet une stabilité des prix.
Huile
A propos de l’huile, il a constaté une bonne disponibilité du produit sur le marché intérieur et les prix fixés par les autorités sont restés stables à leur niveau d’août 2013.
Oignon
Analysant les stocks de l’oignon local, le bulletin constate une rareté de ce produit, alors que les stocks de l’oignon importé sont passés de 150 à 398 tonnes, soit une hausse de 248 tonnes.
En ce qui concerne les prix en demi- gros, il été constaté une stabilité au niveau de l’oignon local (10000F), alors que l’oignon importé a subi une baisse de 3250fcfa (11250 à 8000F). Cette situation se répercute sur les prix en détail qui passent respectivement de 450 à 400F et de 450 à 350F.