Pas de contamination ou de présence du virus Ebola au port de Dakar
Par Ndakhté M. GAYE
Ecofinance.sn – (Dakar) – Le Pad dément la contamination ou la présence du virus d’Ebola dans son périmètre et menace d’ester en justice contre ses colporteurs.
La direction générale du Port autonome de Dakar (Pad) est catégorique à propos de la rumeur sur la présence du virus Ebola dans son périmètre. Dans un communiqué transmis à Ecofinance.sn, elle dément en bloc cette rumeur et menace de porter plainte contre ses colporteurs.
«Il n’y a aucun cas de contamination ou de présence de ce virus dans le périmètre du Port. Mieux, le dispositif sanitaire au Port a été renforcé en relation avec les autorités sanitaires pour prévenir tout risque dans ce domaine», rassure-t-elle.
«La direction générale du Port autonome de Dakar se réserve le droit d’ester en justice pour astreindre les colporteurs de ladite rumeur à mesurer la portée de leurs actes», déclare-t-elle.
Cette réaction du Pad intervient suite à des rumeurs largement relayées par la presse en ligne et par sms, relatives à la présence du virus Ebola au Port de Dakar.
Ainsi, elle rassure l’opinion sur cette rumeur qu’elle lie à une volonté manifeste de saper la cohésion sociale et d’annihiler les efforts forts louables des autorités sanitaires sénégalaises pour endiguer et empêcher la propagation de cette épidémie qui a déjà fait plusieurs victimes dans un pays voisin et frère.
«Cette entreprise funeste orchestrée par des forces aux intentions inavouées n’a d’autre but que de susciter la psychose et la panique auprès des populations. Ce qui est antipatriotique, immoral et cynique», dénonce-t-elle.
«Toute cette rumeur n’est donc qu’une insidieuse tentative de déstabilisation visant l’un des fleurons de l’économie nationale, le Port autonome de Dakar, qui a besoin de sérénité pour faire face à la concurrence des autres ports de la sous région», ajoute-t-elle.
SENEGAL : 2,5 milliards Fcfa de la Bad en appui au projet d’université virtuelle
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Des espaces numériques sont en voie d’être ouverts pour permettre d’atteindre les jeunes dans la banlieue de Dakar et dans certaines régions.
Les jeunes (garçons et filles) bacheliers peuvent s’attendre à une formation supérieure plus favorable à leur insertion professionnelle à travers les technologies de l’information et de la communication (Tic).
En effet, le groupe de la Banque africaine de développement (Bad) et le gouvernement du Sénégal ont signé le 27 mars 2014, à Dakar, un accord de prêt de 3,38 millions d’Uc (soit près de 2,5 milliards de Francs CFA) pour le financement du Projet d’appui à l’université virtuelle du Sénégal (Pauvs).
Ce projet vient s’ajouter à la longue liste des opérations financées par la Bad au profit du Sénégal, portant ainsi le portefeuille à 13 opérations actives pour le guichet public. Ce qui représente un niveau d’engagements nets de plus de 227,7 millions d’Unités de compte (Uc), soit environ 167,3 milliards de FCfa.
Le document a été co-signé par le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba et Mamadou Lamine N’Dongo, représentant résident de la Bad au Sénégal.
En conséquence, le projet vise à contribuer à une croissance plus inclusive, se traduisant par l’égalité de traitement et d’opportunités. Toute chose qui va favoriser l’accès équitable des jeunes (garçons et filles) bacheliers à une formation supérieure favorable à leur insertion professionnelle.
Les activités du projet consistent à la mise en place de la plateforme de l’Uvs, à savoir la construction du siège de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs, le renforcement des capacités et la construction et l’équipement de cinq (5) espaces numériques ouverts.
Des infrastructures qui devront permettre d’atteindre les jeunes dans la banlieue de Dakar, à Saint Louis (nord), à Thiès (ouest), à Kaolack (centre-ouest) et à Ziguinchor (sud).
A terme, le projet permettra d’atteindre les résultats suivants : plus de 6 000 étudiants pourront être admis annuellement; un taux de réussite de 75 pour cent, dont 77 pour cent chez les filles en 2018, en dernière année; 50 pour cent des diplômés de l’Uvs, dont 60 pour cent chez les filles en 2018, pourront trouver un emploi décent, 12 mois après leur sortie.
Le montant total des engagements du groupe de la Bad depuis 1972 à ce jour, s’élève à environ 1,27 milliard d’unités de compte (UC), soit plus 940 milliards de FCFA.
La Bad qui intervient dans le secteur de l’éducation depuis 1986 a financé cinq projets pour un montant total de 76 millions d’UC, soit 55 milliards de Fcfa, avec un impact réel sur les populations bénéficiaires.
Entre autres réalisations, on compte la construction et l’équipement de 12 lycées de proximité, 8 collèges d’enseignement moyen, 123 centres d’alphabétisations fonctionnelles d’adultes et 2046 salles de classe.
En outre, ont été fournis 850.000 manuels scolaires pour l’enseignement élémentaire, 4460 ouvrages annexes, et 20 bibliothèques scolaires. Ces infrastructures, équipements et fournitures de manuels ont contribué à augmenter le taux brut de scolarisation et à améliorer l’environnement scolaire en réduisant les abris provisoires.
Par ailleurs, dans le cadre du projet d’Appui au développent rural en Casamance (Paderca), la Banque a soutenu la construction, la réhabilitation et l’équipement de 180 salles de classes, dans les régions de Ziguinchor et de Kolda, au sud du pays.
Société générale alimente les choix de carrière des étudiants de la filière It
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Société générale propose aux étudiants un nouveau dispositif pour valoriser les fonctions informatiques dans le secteur bancaire.
La compréhension de la nature et des enjeux des postes des fonctions informatiques du secteur bancaire est clé pour alimenter les choix de carrière des étudiants de la filière It.
C’est ce qu’à compris la Société générale qui a ainsi fait le choix d’un dispositif innovant afin de faire connaître ces métiers et ces parcours professionnels et attirer les meilleurs profils issus d’écoles d’ingénieurs et d’universités.
En effet, «Développeur», «Business Analyst», «Client support»… sont autant de métiers que la banque propose de faire découvrir à des étudiants dans le cadre d’une journée d’immersion auprès de ses collaborateurs avec la participation de Jobsenboite, spécialiste de l’orientation et du développement de carrière.
Les étudiants en immersion pendant une journée
Société générale a fait appel à Jobsenboite, qui propose aux étudiants des découvertes de métiers et d'entreprises au travers de journées en immersion.
Dans le cadre de ces immersions organisées au sein des métiers It de la banque, chaque étudiant a été invité à passer une journée avec un collaborateur chargé de lui faire partager son métier au travers de ses activités du
jour sur son lieu de travail.
Au programme : accueil et présentation des équipes, échange sur les missions clés du métier et le parcours du collaborateur, participation aux réunions, conférences et autres activités quotidiennes (brainstorming,
développement d’applications, tests…) suivi d’un bilan de fin de journée.
Certains étudiants, ayant déjà participé à cette initiative, ont ensuite pu partager cette expérience unique avec leurs camarades d’école et d’université grâce aux vidéo-reportages réalisées tout au long de ces journées.
PIRATE-SENEGAL : vers la création d’un centre de cyber-sécurité
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Le dispositif juridique de lutte contre la cybercriminalité au Sénégal va se renforcer avec la mise sur pied d’un Cnc.
Le gouvernement du Sénégal multiplie les initiatives et actions en matière de lutte contre la cybercriminalité.
En plus du projet Global action on cybercrime (Glacy), qui devrait permettre aux autorités judiciaires pénales de s'engager dans la coopération internationale en matière de cybercriminalité et de manière électronique, il en a un autre qui verra bientôt le jour.
C’est le projet de création d’un centre national de cyber-sécurité (Cnc). Selon Juanito Adedze, directeur en charge des Pme/pmi et distribution chez Microsoft Sénégal qui en a fait la révélation hier au cours d’une conférence de presse sur la question, ce Cnc sera rattachée au ministère de l’Intérieur et aura une compétence nationale.
D’après M. Adedze, qui tire sa source du quotidien national ‘’Le Soleil’’, le projet Glacy est financé par le conseil de l’Europe et l’Union européenne à hauteur de 2 milliards de francs Cfa,
Il a, en outre, signalé d’autres initiatives prises par le gouvernement sénégalais au plan juridico-légal et institutionnel telles que la législation sur la cybercriminalité.
A cet effet, M. Adedze a cité la loi n° 2008-11 du 25 janvier 2008 sur la cybercriminalité.
Il a aussi fait remarquer l’implication des magistrats qui savent comment lutter contre ce fléau, des policiers qui sont de mieux en mieux formés, la mise en place d’une brigade de police dédiée à la cybercriminalité: la brigade sénégalaise de lutte contre la criminalité (Blc) et des actions de sensibilisation, d’éducation, etc.
En mettant en place tout ce dispositif juridique, les autorités sénégalaises entendent protéger les entreprises privées et entités étatiques qui sont régulièrement victime de piratage informatique.
A titre d’exemples, M. Adedze, les sites web du Conseil national du patronat (Cnp), de l’Assemblée nationale du Sénégal, du gouvernement (gouv. Sn), de la marque Orange avec le vol de crédit et des banques.
Et le préjudice lié à la cybercriminalité au Sénégal subi par ces victimes est évalué à environ 3,6 Fcfa.
Il y a de quoi mettre un arsenal juridique, qui mérite même d’être renforcé au regard de l’énormité du préjudice.
ENTREPRISE-SENEGAL : un livre explique le parcours du combattant du créateur
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Un vrai parcours du combattant attend le porteur de projet de création d’entreprise au Sénégal. Tout sur le processus.
Le candidat à la création d’entreprise ne devrait plus avoir du souci pour réaliser son rêve avec succès. Tout le processus qui doit le conduire à réussir l’aventure à laquelle il compte se lancer est contenu dans un livre intitulé : «Entreprendre au Sénégal : manuel du créateur».
Présenté aujourd’hui à la presse par ces co-auteurs Alassane Lô et Codou Samb, tous deux experts et consultants dans ce domaines, ce livre de 297 pages présente le processus de création d’entreprise en quatre phases.
La première étape est relative à la réflexion et au choix de l’idée du projet. Dans cette phase, le manuel donne au créateur d’entreprise une définition de l’esprit d’entreprise et quelques traits caractéristiques de l’entrepreneur. Le manuel lui donne aussi les éléments de réponse à la question de savoir comment naît l’idée et quels sont les critères de choix.
Une fois l’idée trouvée et mûrie, le créateur doit passer à la deuxième phase du processus. Laquelle consiste à élaborer son plan d’affaires ou son étude de faisabilité complète.
Dans cette étapes que de nombreux créateurs d’entreprise sautent, les co-auteurs du manuel traitent beaucoup de questions, notamment pourquoi et quand faire une étude de marché, ce qu’il faut étudier et comment la réaliser.
Ce n’est qu’après cela qu’intervient la troisième phase du processus, celle de la création d’entreprise. Ici Alassane Lo et Codou Samb montrent au créateur d’entreprise le chemin à emprunter pour le choix de la forme juridique de l’entreprise ainsi que la détermination de leurs critères.
Ces écrivains lui expliquent aussi toutes les formalités de constitution de l’entreprise individuelle, des sociétés et du groupement d’intérêt économique (Gie).
Ils lui donnent en même temps des indications pour la recherche de partenaires financiers, techniques, commerciaux, sur les sources de financement, sur les difficultés et les contraintes d’accès au financement et des conseils pour bien rechercher un financement.
Le démarrage est le dernier parcours du combattant du créateur. Il concerne l’organisation de l’entreprise dans ses aspects actions et formalités à accomplir avant et au démarrage. Dans cette étape, les co-auteurs expliquent également au créateur son obligation de tenir une comptabilité, comment la tenir et les tableaux produits par la comptabilité.
Ce n’est pas tout. En plus du processus de création d’entreprise, les auteurs du livre «Entreprendre au Sénégal : manuel du créateur d’entreprise» donnent des conseils au créateur d’entreprise.
En somme, ce livre apparaît comme un outil indispensable que ce dernier doit se procurer pour réaliser avec succès son ambition.
FRANCE : les ménages endettés dans l’incapacité de rembourser leur crédit
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Même avec des ressources mensuelles supérieures à 2.000 euros, les ménages français surendettés ne sont pas en mesure de rembourser leur crédit.
«D’une manière générale, le niveau de ressources des personnes surendettées reste faible en France, ce qui affecte les capacités de remboursement, c’est-à-dire les ressources disponibles pour apurer le passif après imputation des sommes nécessaires à la vie courante du débiteur et de son foyer (loyer, charges..)», souligne une enquête de la banque de France.
Ainsi, selon cette enquête publiée aujourd’hui, plus d’un dossier sur deux (53,4 pour cent en 2012 contre 52,5 pour cent en 2011) demeure caractérisé par une absence de capacité de remboursement. Globalement, elle note que 81,7 pour cent des situations de surendettement se caractérisent par des capacités de remboursement inexistantes ou faibles (inférieures à 450 euros).
D’après la même source, la structure et le niveau d’endettement des ménages surendettés reflètent les difficultés de trésorerie et de solvabilité auxquels celles-ci sont confrontées. Elles se traduisent par un endettement de nature mixte combinant encore très majoritairement des dettes à la consommation et des arriérés de charges courantes.
«Dans ce cadre, on continue toutefois d’observer, en 2012, quelques évolutions caractérisées notamment par une augmentation de la part des dossiers comportant un endettement immobilier (9,8 pour cent en 2012 contre 8,7 pour cent en 2011) consécutif à l’acquisition d’un bien ou à la réalisation de travaux», note-t-elle liant cette évolution à la progression observée de la part des propriétaires et des propriétaires accédants dans les situations de surendettement déclarées recevables par les commissions.
«L’encours moyen de dettes immobilières (100 820 euros en 2012) étant par ailleurs supérieur à celui des autres catégories de dettes, on observe en conséquence une augmentation de l’endettement moyen global par dossier, de 36 800 euros en 2011 à 38 064 euros en 2012», relève le rapport.
D’après le document, des évolutions sont également relevées en ce qui concerne la typologie de l’endettement au titre des crédits à la consommation.
«Dans ce domaine, qui demeure caractérisé par la part prépondérante des crédits renouvelables présents, en 2012, dans près de 76 pour cent des dossiers, on note toutefois une diminution de la part en valeur de ce type de crédits dans l’endettement global (de 34,6 pour cent en 2011 à 31,5 pour cent en 2012), plus marquée que celle des prêts personnels (de 22,7 pour cent en 2011 à 21,4 pour cent en 2012). L’endettement moyen au titre des crédits à la consommation s’établit à 23 239 euros», souligne-t-il.
En 2012, la répartition des dossiers de surendettement par tranche de ressources connaît quelques infléchissements par rapport à l’année précédente. Ainsi, selon l’enquête, 22,3 pour cent (21,5 pour cent en 2011) des ménages surendettés ont des ressources mensuelles supérieures à 2 000 euros.
Elle précise, par ailleurs, que 49,1 pour cent d’entre eux (48,7 pour cent en 2011) ont des ressources mensuelles inférieures ou égales au Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti) et 10,9 pour cent (10,7 pour cent en 2011) des ressources inférieures ou égales au Rsa socle pour deux personnes.
SURENDETTEMENT-FRANCE : la prédominance des célibataires, veuves et divorcées
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) - La typologie des ménages surendettée reste marquée par la fragilité des situations personnelles et professionnelles.
Selon une enquête de la banque de France, en 2012, la population des ménages français surendettés demeure caractérisée par la prédominance (64,4 pour cent) de personnes vivant seules (célibataires, veuves ou divorcées), et n’ayant pas de personne à charge (51,5 pour cent).
D’après la même source, les classes d’âge de 35 à 54 ans sont les plus représentées (53,4 pour cent), étant précisé que dans 22,6 pour cent des cas, les surendettés sont âgés de 55 ans et plus (de 65 ans et plus dans 7,8 pour cent des cas).
Analysant de la situation au regard du logement, l’enquête confirme la présence majoritaire de personnes locataires (78,3 pour cent) mais observe toutefois un léger recul par rapport aux années précédentes, de 0,3 point par rapport à 2011 et de 1,7 point par rapport à 2010.
«Parallèlement, la part des propriétaires ou propriétaires accédants (9,6 pour cent) tend à augmenter (de 0,3 point par rapport à 2011 et de 2,1 points par rapport à 2010), tout en demeurant inférieure à la part des personnes surendettées hébergées ou occupant leur logement à titre gratuit (10,7 pour cent en 2012).
«Cette évolution, qui peut traduire des difficultés accrues de certains propriétaires ou accédants à la propriété, doit également être rapprochée de l’évolution des pratiques des commissions de surendettement qui, conformément aux orientations données en la matière par les pouvoirs publics depuis 2010, apprécient de manière plus large la recevabilité des dossiers dans lesquels la résidence principale des ménages peut être mise en cause», souligne le rapport.
Analysant la situation au regard de l’emploi, l’enquête fait ressortir que 26,9 pour cent des personnes surendettées sont au chômage, 11,6 pour cent n’ont pas de profession, et 9,9 pour cent se trouvent sans activité (invalidité, congé maladie de longue durée, congé parental notamment).
D’un point de vue socioprofessionnel, ce sont les employés (35,7 pour cent) et les ouvriers (24,8 pour cent) qui demeurent les plus représentés dans les dossiers de surendettement.
Les défis de l'urbanisation en Chine
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) - En chine des tensions se manifestent, liées notamment à un étalement urbain inefficace, des inégalités croissantes et des dégradations de l'environnement.
Le rapport indique que la surface des terrains urbains constructibles en Chine a augmenté de 58 pour cent en une décennie, pour atteindre 41 805 kilomètres carrés en 2011.
Publié aujourd’hui par la Banque mondiale (Bm), il souligne également qu'environ 90 pour cent de ces nouveaux terrains ont été pris aux agriculteurs avec de faibles indemnisations, bien souvent pas plus de 20 pour cent du prix du marché.
«Si cette tendance se poursuit, la Chine devra trouver 34 000 kilomètres carrés (à peu près la taille des Pays-Bas) pour faire face à la croissance de ses villes au cours de la prochaine décennie», indique-t-il.
D’après le document, la conversion des terres rurales aggrave les écarts de richesse que l'on observe déjà en Chine et qui sont parmi les plus élevés au monde.
«Les 10 pour cent des ménages chinois les plus riches possèdent 85 pour cent des ressources totales du pays, et 57 pour cent de la totalité des revenus. Ces écarts de richesse exacerbent également les tensions sociales.
«De plus, le système du hukou, qui régit l'enregistrement et le contrôle de la population, empêche les migrants de bénéficier des services de santé et des autres services publics de base», souligne-t-il.
Selon le rapport, l'expansion urbaine à faible densité, qui entraîne un allongement des trajets, une hausse des déplacements privés motorisés et une plus grande consommation d'énergie, n'est pas durable sur le plan environnemental.
Il souligne le fait que la pollution de l'air provoque des décès prématurés, des anomalies congénitales et d'autres problèmes de santé publique qui coûtent à la Chine jusqu'à 300 milliards de dollars par an.
La pollution de l'eau, causée par les eaux usées domestiques ainsi que par l'élevage de bétail et de volailles, est également préoccupante. Les statistiques gouvernementales révèlent que, en 2012, la qualité d'environ 57 pour cent des eaux souterraines de 198 villes chinoises était jugée «mauvaise» ou «extrêmement mauvaise». De plus, le volume des déchets solides municipaux et industriels a plus que doublé en sept ans, pour atteindre 2.6 milliards de tonnes en 2010, selon le rapport.
CHINE : des réformes préconisées pour rendre l’urbanisation du pays efficace
Par Ndakhté M. GAYE
Ecofinance.sn – (Dakar) - En Chine, des réformes du régime foncier et des finances locales devraient contribuer à rendre l'urbanisation plus efficace, estime la Bm.
Un nouveau rapport recommande à la Chine de s'attaquer à la détérioration de l'environnement et aux autres conséquences négatives de l'urbanisation rapide en modifiant systématiquement la façon dont le pays répartit les terres, les habitants et les fonds sur l'ensemble de son territoire.
Selon ce rapport publié aujourd’hui par la Banque mondiale (Bm) et le Centre de recherche sur le développement du Conseil d'État chinois, construire des villes plus denses, et non plus grandes, aidera la Chine à désengorger le trafic routier, à réduire la pollution de l'air et de l'eau, et à faire baisser les frais d'entretien des infrastructures.
Cela contribuera également à préserver la quantité de terres agricoles encore disponibles, laquelle se situe actuellement à la limite du minimum requis pour garantir la sécurité alimentaire.
Selon le rapport, les villes auront sans doute besoin de subventions temporaires pour les aider à passer du système du hukou, qui régit l'enregistrement des ménages, à un système basé sur la résidence, ce qui, à terme, leur permettrait de fournir des services publics de base à 260 millions de migrants.
Le rapport invite également la Chine à faire appliquer les lois environnementales existantes, à réglementer l'emprunt des administrations locales, et à encourager les villes à générer davantage de recettes via des mesures portant notamment sur les taxes sur la propriété et l'automobile.
«Ce programme exhaustif va donner à la Chine les outils dont elle a besoin pour adopter un processus d'urbanisation efficace, inclusif et durable», indique Axel van Trotsenburg, vice-président de la Banque pour la région Asie de l’Est et Pacifique.
«Les réformes proposées accéléreraient le transfert de l'industrie vers les villes secondaires de Chine, réduiraient la pression migratoire qui s'exerce sur les grandes villes, et se traduiraient, à terme, par de meilleurs salaires pour les citoyens et une croissance plus équitable.»
Le rapport a été élaboré au cours des 14 derniers mois, et les rapports d'étape ont été communiqués de façon continue aux plus hauts responsables du gouvernement chinois afin d'informer les discussions sur les stratégies à adopter en matière d'urbanisation, fournissant ainsi une base importante pour la formulation des politiques liées au nouveau modèle d'urbanisation de la Chine.
SENEGAL : coupure d’eau dans la région de Dakar du 27 au 30 mars 2014
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Pour une raison de travaux dans la conduite d’eau de l’usine Kms, la distribution d’eau sera coupée pendant 3 à 4 jours.
Les résidents de la région de Dakar vont sous peu connaître une nouvelle rupture dans la distribution d’eau.
Selon une source bien informée, des travaux concernant la conduite d’eau qui dessert Dakar depuis l’usine de Keur Momar Sarr (Kms) doivent débuter le jeudi 27 mars dans l’après-midi. Et le retour à la normale est prévu à la fin de journée du dimanche 30 mars.
Les travaux, qui consistent en une application d’une couche de peinture pour sécuriser le revêtement intérieur de la pièce qui a été remplacée en octobre dernier, devraient nécessiter une interruption de la distribution d’eau pendant 3 à 4 jours.
Les résidents de la région de Dakar doivent par conséquent constituer un stock d’eau domestique pour subvenir à leurs besoins pendant la durée des travaux.