TICS (45)

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – Google Afrique francophone est disposé à se conformer à la législation en vigueur au Sénégal sur la protection des données personnelles.

Google Afrique francophone va déclarer dans les meilleurs délais ses fichiers et autres bases de données auprès de la Commission de protection des données personnelles (Cdp). L’engagement a été pris hier par son responsable du bureau du Sénégal, Tidiane Dème, lors d’une rencontre entre ces deux entités.

Selon un communiqué de presse de la Cdp transmise aujourd’hui à Ecofinance.sn, cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une action permanente d’information des organismes publics et privés a permis aux deux responsables des deux structures d’échanger sur le droit de la protection des données personnelles et les enjeux qui y sont liés notamment dans un cadre transnational du fait de la position de Google sur l’échiquier de l’Internet mondial.

D’après la même source, la rencontre a été également l’occasion de réfléchir sur les bases d’un partenariat entre la Cdp et Google Afrique francophone en vue de renforcer la protection des données personnelles des Sénégalais.

Elle rapporte que les deux parties ont abordé la difficulté liée à la sécurité quant à la technologie du cloud qui constitue un grand défi dans le cadre de la protection des données nominatives, car dépassant le cadre national.

Elle a relevé la difficulté soulignée par le président de la Cdp, Dr Mouhamadou Lô, de mettre en place une Convention au niveau mondial dédiée spécifiquement à la question de la protection des données personnelles.

Selon le communiqué, d’autres questions liées notamment à la sécurité du stockage des données, du droit à l’oubli sur Internet ont été également abordés avec la mise en place des systèmes de virtualisation.

 

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) - L’encadrement du fichier électoral qui contient les données personnelles des Sénégalais a été un des points saillants de la rencontre entre la Cena et la Cdp.

Le président de la Commission de protection des données personnelles du Sénégal (Cdp), Dr Mouhamadou Lô,  a insisté aujourd’hui sur l’importance de nouer un partenariat avec la Commission électorale nationale  autonome (Cena) dans le cadre de la protection des données personnelles des Sénégalais lors de la période électorale, rapporte un communiqué de presse transmis le même jour à Ecofinance.sn.

D’après la même source, M. Lô qui effectuait une visite de courtoisie à la Cena  a fait  un  plaidoyer pour une meilleure prise en compte du respect  de l’utilisation des données personnelles au cours du processus électoral.

Quant à Mr Doudou Ndir, président de la Cena, il s’est dit favorable aux perspectives d’un partenariat dans le souci de respecter le principe de la transparence dans le processus électoral, en prenant en compte les exigences légales en matière de protection des données personnelles.

Selon  le communiqué, il a soutenu que cette transparence est le gage d’un maintien de l’ordre public afin d’aboutir à une proclamation sans contestation des résultats des élections.

«Dans la mesure où la Cdp concourt à la transparence dans l’utilisation des données des sénégalais par les partis politiques et les candidats, il est tout naturel de nouer un partenariat en ce sens», a-t-il déclaré ajoutant que sa structure a déjà eu à nouer d’autres partenariats impliqués dans le processus électoral.

La délégation  de la Cdp a répondu aux différentes questions quant à ses missions et éventuellement les modalités qui sous-tendent un partenariat entre les deux institutions en direction des prochaines échéances électorales, selon la source.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une action permanente d’information des organismes publics et privés, a permis aux deux présidents des deux institutions d’échanger sur le droit de la protection des données personnelles, notamment en période électorale.

 

 

 

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – L'Uit veut faire de l'accès universel à la connectivité large bande une réalité concrète pour garantir une utilisation efficace des Tic.

Le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (Uit), Dr Hamadoun I. Touré, est formel. Dans son message prononcé à la veille de l’édition 2014 de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, qui sera célébrée demain, il trouve nécessaire de faire de la connectivité du large bande une réalité.

«La connectivité large bande est aujourd'hui indispensable pour garantir une utilisation efficace des technologies de l'information et de la communication (Tic) au service de la santé, de l'éducation, de la gouvernance, et du commerce afin de parvenir à une croissance socio-économique durable», a-t-il déclaré.

A ce propos, il a souligné la détermination de l’Uit à faire de l'accès universel à la connectivité large bande une réalité concrète et à susciter une volonté politique plus forte, nécessaire pour atteindre cet objectif.

D’où le thème retenu pour l'édition de cette année de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information qui est "Le large bande au service du développement durable".

«Il est aujourd'hui admis de tous que le développement numérique est un catalyseur du développement durable. Afin d'en concrétiser pleinement les avantages, il est impératif d'encourager le déploiement de réseaux large bande haut débit, en les rendant accessibles à tous, y compris sur le plan financier», a-t-il indiqué.

A cet égard, il a fait savoir que l'Uit et la commission sur le large bande au service du développement numérique font activement campagne en faveur du déploiement du large bande, qui représente un moyen d'instaurer le développement durable.

Selon M. Touré, cet engagement est une fois encore souligné par la conférence mondiale de développement des télécommunications qui a choisi comme thème cette année "Le large bande au service du développement durable".

D’après lui, la volonté de l'Uit de faire avancer la cause du large bande au service du développement durable est dictée par un double objectif, à savoir soutenir le déploiement du large bande mobile et la poursuite du déploiement des technologies de ligne fixe, sans pour autant oublier les défis qu'il faut aujourd'hui relever à l'échelle mondiale, par exemple la lutte contre les changements climatiques.

Pour le secrétaire général de l’Uit, les réseaux Tic large bande sont de puissants catalyseurs intersectoriels qui leur permettront de progresser en ce qui concerne les trois axes du développement durable, à savoir la croissance économique, l'inclusion sociale et l'équilibre environnemental.

Aussi, a-t-il appelé leurs partenaires – gouvernements, secteur privé, milieux universitaires et experts techniques – à identifier les principales lacunes de la recherche-développement dans les domaines du large bande, des infrastructures et du développement d'un ensemble d'applications et de services; à définir des priorités d'action pour ce qui est de l'attribution de fréquences radioélectriques du spectre aux services large bande, des obligations de service universel et de la mise en place de mécanismes de financement innovants, et à rechercher des solutions technologiques de pointe, en particulier en ce qui concerne l'élargissement de l'accès large bande aux zones rurales, aux pays les moins avancés et aux petits Etats insulaires en développement.


Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – Tigo Sénégal est tenu de déclarer ses fichiers et autres bases de données à la Cdp dans 15 jours sous peine de sanction.

La Commission de protection des données personnelles (Cdp) du Sénégal met la pression sur Tigo Sénégal. Dans sa délibération du 30 avril 2014 transmise mardi à Ecofinance.sn, elle met en demeure cet  opérateur de télécommunication sous un délai de 15 jours à compter de la notification de la présente délibération de procéder auprès de la Cdp à la déclaration de tous les fichiers, bases de données et systèmes en sa possession.

A défaut, il lui est interdit strictement de procéder à toute nouvelle opération de prospection directe, à partir du mardi 20 mai 2014, dès lors que les conditions suivantes ne sont pas réunies : la déclaration préalable devant la Cdp de la base objet de la prospection, le recueil du consentement préalable de la personne concernée, l’identification de l’auteur du Sms et la mise en place d’un moyen d’opposition.

D’après la note, cette interdiction concerne aussi bien les opérations de prospection directe portant sur les propres produits et services offerts par Tigo Sénégal que celles proposées pour le compte de partenaires.  

Une autre décision de la Cdp est celle d’exiger de Tigo Sénégal une réponse formelle à la demande d’explication notifiée par lettre du 8 avril 2014 dans un délai de 7 jours ouvrables.  

En plus de cela, la Cdp exige également à l’opérateur de publier la présente mise en demeure.  

A l’issue des délais précités, si Tigo Sénégal ne s’est pas conformé à la présente mise en demeure, une sanction sera prononcée à son encontre en application des dispositions relatives aux données à caractère personnel et au règlement intérieur de la Cdp.

Ces décisions interviennent à la suite des manquements portant sur la protection des données à caractère personnel que la Cdp déclare avoir constatés au regard de la législation en vigueur.

Il s’agit des manquements relatifs à l’obligation d’accomplir les formalités de déclarations devant la Cdp et à la prospection directe.

D’où cette décision la Commission de protection des données personnelles de rappeler à l’ordre Tigo Sénégal.

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – La Sonatel est interdite de poursuivre ses jeux sms sur les ‘’folies d’orange’’ pour manquement à la législation sur les données personnelles.

La Commission des données personnelles (Cdp) sort encore le bâton. Après l’opérateur de télécommunication Expresso Sénégal, c’est autour de Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) de subir la sanction de la Cdp. Celle-ci vient de décider de ne pas lui accorder l’autorisation de poursuivre l’opération de prospection directe portant sur les «folies d’Orange» pour non respect à la loi sui protège les données personnelles.

«Aucune déclaration devant la Cdp et aucun procédé pour permettre l’exercice du droit d’opposition à la réception d’un Sms n’ont été faits par Sonatel », explique la Cdp dans un communiqué de presse transmis mardi à Ecofinance.sn  

Par conséquent, la Cdp a décidé également de mettre en demeure la Soantel de poursuivre le jeu les «folies d’Orange» avec l’utilisation de Sms, à compter de la notification de la présente délibération, sous réserve de procéder aux formalités devant ses szervices et d’insérer de manière lisible dans chaque Sms lié au jeu une mention qui permet clairement et simplement de se désinscrire.  

La Cdp a aussi décidé d’exiger de la Sonatel de finaliser dans les meilleurs délais la procédure de déclaration en cours devant ses services portant sur les fichiers, bases de données et systèmes d’information.   

Elle lui exige également de procéder à toute nouvelle opération de prospection directe dès lors que les conditions suivantes ne sont pas réunies : la déclaration préalable devant la Cdp de la base objet de la prospection, le recueil du consentement préalable de la personne concernée, l’identification de l’auteur du Sms et la mise en place d’un moyen d’opposition.

«Cette interdiction concerne aussi bien les opérations de prospection directe portant sur les propres produits et services offerts par la Sonatel que celles proposées pour le compte de partenaires», précise le communiqué.

La Cdp brandit une sanction plus lourde si la Sonatel ne se conforme pas à la présente mise en demeure.

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) - Le nombre d'internautes dans le monde franchira la barre des 3 milliards, ou presque dont deux tiers dans les pays en développement.

Le monde comptera à la fin de l'année courant 3 milliards d'internautes. C’est qu’indique les nouveaux chiffres publiés hier par l'Union internationale des télécommunications (Uit). Ces chiffres montrent que, fin 2014, deux tiers de ces 3 milliards d’internautes seront des habitants de pays en développement. Par ailleurs, l’Uit signale que le nombre d'abonnements à la large bande mobile va atteindre le chiffre de 2,3 milliards, dont 55 pour cent seront à mettre au compte de ces pays.

"Les données qui viennent d'être publiées le confirment une nouvelle fois: les technologies de l'information et de la communication (Tic) continuent d'être les principaux moteurs de la société de l'information", a déclaré Hamadoun I. Touré, secrétaire général de l'Uit.

"Si nous voulons comprendre ce qu'est la société de l'information, nous devons d'abord en prendre la mesure", a dit Brahima Sanou, directeur du Bureau de développement des télécommunications de l'Uit. "Sans ces mesures, il est impossible de suivre les progrès ou de repérer les lacunes que nous devons combler".

Le nombre d'abonnements au téléphone fixe continue de baisser

Les chiffres de l’Uit font apparaître une baisse du taux de pénétration du téléphone fixe depuis les cinq dernières années. Selon les prévisions de l’Uit, en fin 2014, le nombre d'abonnements au téléphone fixe sera inférieur de quelque 100 millions à ce qu'il était en 2009.

Le nombre d'abonnements au cellulaire mobile va passer le cap des 7 milliards

Selon la même source, le nombre d'abonnements au cellulaire mobile atteindra presque 7 milliards fin 2014, dont 3,6 milliards dans la seule région Asie-Pacifique. Cette augmentation est principalement due à la croissance dans les pays en développement, où le nombre d'abonnements au cellulaire mobile représentera 78 pour cent du total mondial.

Les données montrent que les taux de croissance du cellulaire mobile atteignent le niveau le plus bas jamais enregistré (2,6 pour cent à l'échelle mondiale), ce qui laisse à penser que le marché approche de la saturation.

D’après l’Uit, L'Afrique et l'Asie-Pacifique, où les taux de pénétration atteindront respectivement 69 pour cent et 89 pour cent fin 2014, sont les régions où la croissance du cellulaire mobile est la plus soutenue (et où les taux de pénétration sont les plus faibles). Les taux de pénétration dans la Communauté des Etats indépendants (Cei), les Etats arabes, les Amériques et en Europe dépassent désormais les 100 pour cent et devraient augmenter de moins de 2 pour cent en 2014. La région ayant le taux de pénétration du cellulaire mobile le plus élevé est la Cei.

La progression du taux de pénétration du large bande fixe ralentit dans les pays en développement

Selon l’Uit, le taux de pénétration du large bande atteindra presque 10 pour cent à l'échelle mondiale en fin 2014.

A l'échelle mondiale, les abonnements au large bande fixe sont, à hauteur de 44 pour cent, à mettre au compte des habitants de l'Asie-Pacifique et, à hauteur de 25 pour cent, des habitants de l'Europe. Par contre, ce pourcentage est inférieur à 0,5 pour cent en Afrique et, malgré un taux de croissance supérieur à 10 pour cent au cours des quatre dernières années, le taux de pénétration sur ce continent reste très faible.

D’après l’Uit, l'Afrique, les Etats arabes et la Cei sont les seules régions ayant un taux de pénétration du large bande fixe supérieur à 10 pour cent. La région Amérique se distingue en ayant le taux de croissance le plus faible en ce qui concerne la pénétration du large bande fixe (estimé à 2,5 pour cent), avec un taux qui devrait atteindre quelque 17 pour cent fin 2014. Le taux de pénétration du large bande fixe en Europe, qui est beaucoup plus élevé que dans d'autres régions, est presque le triple de la moyenne mondiale.

Le nombre d'abonnements au large bande mobile va atteindre les 2,3 milliards

Au niveau mondial, le taux de pénétration du large bande mobile va atteindre 32 pour cent à la fin de l'année; dans les pays développés, il sera de 84 pour cent, soit le quadruple de ce qu'il est dans les pays en développement (21 pour cent). Le nombre d'abonnements au large bande mobile passera dans le monde à 2,3 milliards, dont 55 pour cent devraient être mis au compte des pays en développement.

Les taux de pénétration du large bande mobile sont les plus élevés en Europe (64 pour cent) et dans les Amériques (59 pour cent). Viennent ensuite la Cei (49 pour cent), les Etats arabes (25 pour cent), l'Asie-Pacifique (23 pour cent) et l'Afrique (19 pour cent).

L'accès à l'Internet au domicile proche de la saturation dans les pays développés

Selon l’Uit, 44 pour cent des ménages dans le monde auront accès à l'Internet en fin 2014. Près d'un-tiers (31 pour cent) des ménages dans les pays en développement seront connectés à l'Internet, contre 78 pour cent de ceux des pays développés. L'analyse fait apparaître que l'accès à l'Internet au domicile approche de la saturation dans les pays développés.

Plus d'un ménage sur deux dans les pays de la Cei sera connecté à l'Internet. En Afrique, ce ne sera le cas que d'un sur dix. Pourtant, l'accès à l'Internet au domicile sur ce continent continue à progresser à des taux supérieurs à 10 pour cent.

Statistiques de l'Uit

Les statistiques de l'Uit sont largement reconnues comme la source de données la plus fiable et la plus impartiale au monde en ce qui concerne la situation du secteur des TIC. Elles sont couramment utilisées dans le monde entier par des agences intergouvernementales, des institutions financières et des analystes du secteur privé de premier plan.

 

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – Après avoir remporté la finale régionale, l’équipe Ab Soft devra gagner la bataille du continent pour représenter celui-ci à la finale mondiale.      

La tâche ne sera pas aisée pour Ab Soft, l’équipe du Sénégal déclarée vainqueur de la finale régionale Afrique de l’Ouest et du Centre du concours Imagine Cup 2014, qui s’est tenue hier en Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué de presse transmis aujourd’hui à Ecofinance.sn, cette équipe d’étudiants a désormais la lourde responsabilité de représenter les sous-régions Ouest et Centre africain lors de la finale continentale de laquelle sortira le représentant africain qui participera à la finale mondiale à Seattle en Juillet 2014.

D’après la même source, ce projet présenté qui leur a valu cette victoire est une application nommée «E-control », destinée à la télésurveillance via une application qui allie électronique et  technologie mobile.

Le texte signale qu’il y avait en compétition quatre équipes d’étudiants qui ont présentés des projets dont le but est de changer du monde ou d’aider les populations les plus vulnérables.

Présentant le cadre du concours, Djiba Diallo, responsable de la plateforme des développeurs à Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre a déclaré :

«Pour l’Afrique, c’est n’est plus juste une question de participation à Imagine Cup, mais aussi de gagner à la finale mondiale. Cependant, cet année il y’aura 3 niveau de concours pour choisir les représentants de la région moyen orient et Afrique à la finale mondiale.  L’objectif de la finale continentale, c’est de donner les chances à notre continent de sélectionner et de présenter les meilleurs projets, et les projets les plus compétitives au concours moyen orient et Afrique», rapporte le communiqué.

Pour la finale régionale, les équipes candidates en compétition ont présenté divers projets. Il s'agit de Team Infogenius (RDC) qui a présenté le projet «NKODIA», c'est-à-dire un jeu d’aventures en 3D qui tourne autour de la traite négrière et d’histoires locales, de Genius (Côte.d'Ivoire) avec «Survivor», une application  conçue pour aider les populations et les organisations pendant les catastrophes naturelles, de Dalt Team et « WASAMUNDI» (Cameroun), plateforme de renseignement et de publicité pour les entreprises locales et d'AB Soft Corp (Sénégal) qui a présenté E-Control, un dispositif électronique bi-modulaire conçu pour faire de la domotique, de la télésurveillance et de la télémétrie via Windows Phone ou un ordinateur.

Selon le communiqué, le projet «E-Control » a fait la différence pour avoir  réussir à « combiner la domotique et la télémétrie pour un usage via téléphone mobile ».

 

 

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) – Sg va mettre en compétition développeurs et designers pour inventer et coder leurs idées d’applications pour stimuler la créativité numérique.

La Société générale (Sg) veut impulser l’émergence de nouvelles idées au sein de son département informatique. Avec les Directions des systèmes d’jnformation (Dsi) et l’agence spécialisée BeMyApp, elle a annoncé aujourd’hui le lancement de son premier Hackathon, évènement de programmation informatique collaborative, sur le thème «48 heures pour réinventer la Dsi de demain» du 23 au 25 mai prochains à l’Ecole 42, partenaire de la banque.

Ainsi, Sg met en compétition développeurs et designers qui auront 48 heures pour inventer et coder leurs idées d’applications avant de les soumettre à la délibération du jury composé de collaborateurs des Dsi de la banque.

A travers cette initiative, elle entend réaffirmer ses valeurs d’innovation et d’esprit d’équipe.

«Dans un contexte de transition numérique accélérée, les exigences des clients de la banque évoluent au même rythme. Pour mieux anticiper leurs besoins, des systèmes d’information ouverts, sécurisés, rapides et en évolution permanente constituent un enjeu majeur pour Société Générale. Le Groupe soutient, au sein de ses équipes de Dsi, cette dynamique de transformation et d'innovation en développant l’alliance entre expertise technique et créativité», souligné un communiqué de l’institution financière.

C’est donc dans une démarche d’innovation ouverte que Sg se tourne vers les acteurs de la créativité numérique et lance son premier hackathon.

Selon la même source, cet évènement a pour vocation de stimuler l’émergence de nouvelles idées et promouvoir le développement d’applications visant à améliorer les processus et l’environnement des collaborateurs de la filière informatique de la banque, pour mieux servir ses clients dans un environnement en constante évolution.

 

 

Par Ndakhté M. Gaye

(Ecofinance.sn – ‘Dakar) – Microsoft conscientise les consommateurs sur les dangers économiques des logiciels piratés en rappelant la loi sur la Pi qui les protège.

Microsoft, créateur de logiciels, ne déroge pas à la règle. Comme chaque année, à l’occasion de la journée mondiale de la propriété intellectuelle (Pi), ce géant de l’informatique sensibilise sur le piratage des logiciels.

Devenus des biens de consommation courante, ceux-ci se sont insinués un peu partout dans notre environnement. En effet, ils font fonctionner les ordinateurs, mais ils se logent également dans les lecteurs Mp3, dans les imprimantes, dans les machines à café, dans les voitures, dans les Gps, dans les appareils électroménagers, etc.

Etant des œuvres de l’esprit, donc protégées par les lois sur la propriété intellectuelle, les logiciels font aujourd’hui l’objet de beaucoup de contrefaçons.

Aujourd’hui, au Sénégal et ailleurs où il est installé, Microsoft rappelle, à travers des flyers distribués à la population, que le logiciel est protégé par la loi sur la propriété intellectuelle, mais également dénoncer le piratage informatique et ses effets sur l’industrie et l’économie.

En sortant dans les rues de Dakar, Abidjan ou Douala, Microsoft vise à être plus proche de la population pour mieux véhiculer son message. Il s’agit pour lui de dissuader les consommateurs d’acheter des logiciels de contrefaçon, mais également inciter les utilisateurs à acheter dans les channels sécurisés.

«Le 26 avril de chaque année est une occasion pour dénoncer non seulement l’utilisation abusive et frauduleuse du système d’exploitation Microsoft Windows et de la suite de logicielle bureautique Microsoft Office, mais aussi pour sensibiliser les utilisateurs sur les dangers liés à l’utilisation des logiciels piratés», a déclaré Simon Ouattara, directeur de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre.

Ce dernier de rappeler qu’en 2011, l’association de défense des droits des développeurs de logiciels propriétaires, Business software alliance (Bsa) a publié une étude dans laquelle la valeur des produits informatiques piratés, (Microsoft Office, Microsoft Windows), s’élevait à près de 14 milliards de FCFA en l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le Sénégal figurait sur cette liste des mauvais élèves avec environ plusieurs milliards de francs CFA.

D’après lui, le phénomène est en progression pour plusieurs raisons dont l’absence d’application de la  législation pour réprimer les fraudeurs et revendeurs qui se livrent au piratage.

La propriété intellectuelle désigne  les œuvres de l’esprit à savoir : les inventions, les œuvres littéraires et artistiques, les dessins et modèles, les emblèmes, noms et autres images utilisés dans le commerce. Elle est protégée par une loi  dans presque tous les pays du monde. Cette protection se fait  au moyen de brevets, de droits d’auteurs et d’enregistrements de marques.

Ceci permet aux créateurs de tirer une reconnaissance ou un avantage financier de leurs inventions ou créations. 

Par Ndakhté M. Gaye

Ecofinance.sn – (Dakar) - Le Team AbSoft Corp va représenter le Sénégal en Cote d’Ivoire après avoir remporté la finale Imagine cup Locale-Sénégal.

Le Team AbSoft Corp a été désignée sacrée championne de la finale Imagine cup Locale-Sénégal, annonce un communiqué de presse de Microsoft Sénégal transmis à aujourd’hui à Ecofinance.sn

Constituée par des étudiants de l’université de Isi, Cedt G15, de l’Esmt et de l’université de Thiès, l’équipe Absoft s’est illustrée par son projet e-control.

Selon le communiqué, il s’agit d’un dispositif électronique pour la télésurveillance, la domotique et la télémétrie via un ordinateur ou un Windows phone. Il permet de gérer le matériel électrique en local ou à distance. Il comprend 2 modules un client et un serveur.

Absoft est suivi de Python (2eme place) constituée par des étudiants de l’ISM (Institut Supérieur de Management) et Sydja (3eme place), une équipe formée par des étudiants de l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar..

Ainsi, elle va  représenter le Sénégal en Cote d’Ivoire le 29 avril prochain dans la finale sous-régionale (Zone Afrique) . Le vainqueur de cette zone va défendre l’Afrique à Seattle, aux Etats-Unis au mois de juillet prochain.

Organisé par Microsoft Imagine Cup, la finale locale du concours a eu lieu, ce mercredi 16 avril 2014 au Cesag. Cette année Imagine Cup Sénégal a vu la participation de trois équipes qui ont toutes concouru dans la rubrique innovation.

Chaque équipe a eu droit à 15 minutes pour présenter et défendre son projet devant un jury constitué de membres de Microsoft, Mme Seynabou Ndoye Sene, Mme Bousso Mbacké, de Mme Fabienne Diallo Ctic, de Lerger Djiba Getway4afrika et enfin de Mamadou Dramé de Digitalschool Technologies.

 

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