Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – La tutelle veut ramener la sérénité et la stabilité dont a besoin le système éducatif et de formation. Elle y invite les apprenants.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Mary Tew Niane, a demandé mardi à Dakar les apprenants à retourner dans les universités qu’ils ont abandonné depuis quelques jours.
«…Je voudrais saisir cette occasion pour lancer un appel solennel aux étudiantes et étudiants afin qu’ils regagnent les amphithéâtres. Je les invite à bannir la violence, sous toutes ses formes, et à se consacrer davantage à la quête du savoir, en veillant d’abord et avant tout le monde, à la préservation de leur outil d’acquisition de connaissances, l’université, ses infrastructures et équipements, fruit du labeur inlassable de leurs parents et de leurs concitoyens », a-t-il déclaré.
Pour le ministre qui présidait la cérémonie d’ouverture de la 5ième édition du forum école-entreprises du Groupe école supérieure de commerce (Sup de co Dakar), «c’est cela le véritable défi qu’il faut relever et pour lequel j’invite tous les acteurs, y compris les partenaires sociaux, à y apporter leur contribution».
A cet égard, il a rappelé la prise en charge des préoccupations des acteurs du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, sous l’angle du dialogue et de la concertation avec ces mêmes acteurs, qui reste le crédo du gouvernement.
Il en veut pour preuve l’organisation récente de la conférence sociale dont l’aboutissement a été la signature du pacte de stabilité et d’émergence, entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
Une façon à lui de dire que le système éducatif et de formation, dans son ensemble, a besoin de sérénité et de stabilité.
«Cela est indispensable pour qu’il soit efficace, c’est-à-dire capable de répondre aux besoins d’un Sénégal émergent en formant des élèves et des étudiants dotés d’une éducation et d’une compétence leur permettant de prendre en charge leur avenir et celui de leur pays», a indiqué M. Niane.
Le forum école-entreprise du Groupe Sup de co Dakar est une manifestation où le monde de l’éducation se mêle au monde professionnel afin d’apporter des solutions efficaces au problème de l’employabilité des étudiants.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Google Afrique francophone est disposé à se conformer à la législation en vigueur au Sénégal sur la protection des données personnelles.
Google Afrique francophone va déclarer dans les meilleurs délais ses fichiers et autres bases de données auprès de la Commission de protection des données personnelles (Cdp). L’engagement a été pris hier par son responsable du bureau du Sénégal, Tidiane Dème, lors d’une rencontre entre ces deux entités.
Selon un communiqué de presse de la Cdp transmise aujourd’hui à Ecofinance.sn, cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une action permanente d’information des organismes publics et privés a permis aux deux responsables des deux structures d’échanger sur le droit de la protection des données personnelles et les enjeux qui y sont liés notamment dans un cadre transnational du fait de la position de Google sur l’échiquier de l’Internet mondial.
D’après la même source, la rencontre a été également l’occasion de réfléchir sur les bases d’un partenariat entre la Cdp et Google Afrique francophone en vue de renforcer la protection des données personnelles des Sénégalais.
Elle rapporte que les deux parties ont abordé la difficulté liée à la sécurité quant à la technologie du cloud qui constitue un grand défi dans le cadre de la protection des données nominatives, car dépassant le cadre national.
Elle a relevé la difficulté soulignée par le président de la Cdp, Dr Mouhamadou Lô, de mettre en place une Convention au niveau mondial dédiée spécifiquement à la question de la protection des données personnelles.
Selon le communiqué, d’autres questions liées notamment à la sécurité du stockage des données, du droit à l’oubli sur Internet ont été également abordés avec la mise en place des systèmes de virtualisation.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – 2014 sera l’année du retour dans la continuité du fonctionnement de la Banque africaine de développement (Bad) en Côte d’Ivoire.
Le processus de retour de la Bad à son siège à Abidjan est en bonne voie, a indiqué le 21 mai, son président Donald Kaberuka, dans sa présentation du rapport annuel 2013 de la banque à Kigali, dans le cadre des assemblées annuelles de l’institution.
Selon un communiqué transmis jeudi à Ecofinance.sn qui rapporte cette annonce, 2014 est pour Kaberuka une année charnière pour la Bad.
«Au terme de dix ans de relocalisation à Tunis, le processus de retour de la Banque à son siège à Abidjan est en bonne voie, conformément à la feuille de route approuvée à Marrakech en 2013. À Tunis comme à Abidjan, tout est fait pour assurer un retour ordonné qui n’affecte guère les opérations», a-t-il souligné ajoutant que la continuité des activités recevra toute l’attention voulue.
Selon la même source, Kaberuka a, dans cette optique, rendu hommage autorités ivoiriennes et tunisiennes, qui ne ménagent aucun effort pour assurer le déroulement harmonieux de l’opération. Dans ce contexte, les actionnaires et partenaires de la Bad ont aussi été loués « pour leur indéfectible soutien».
Pour Kaberuka, «il y a tout lieu de se réjouir à la perspective de voir le groupe de la Banque africaine de développement enregistrer une autre année pleine de succès dans la réalisation de sa mission.
Par Ndakhté M. GAYE
Ecofinance.sn – (Dakar) - La Suisse a annoncé une aide supplémentaire de 4,5 millions de francs pour les victimes de la crise au Soudan du Sud.
La Suisse poursuit son aide aux victimes de la crise au Soudan Sud. Elle a annoncé mardi à Oslo à l’occasion d’une conférence des pays donateurs avoir débloqué 4,5 millions de francs supplémentaires, portant son engagement humanitaire total pour le Soudan du Sud à 18 millions de francs en 2014.
«Au vu de la rapide détérioration de la situation humanitaire dans le pays, la Suisse s’est employée dès le début des violences à venir en aide aux populations déplacées. La Direction du développement et de la coopération (Ddc) a ainsi débloqué plus de 13 millions de francs en début d’année pour venir en aide aux personnes dans le besoin. A l’occasion de la conférence des pays donateurs organisée à Oslo, la Suisse a annoncé qu’elle débloquait 4,5 millions de francs supplémentaires, portant son engagement humanitaire total pour le Soudan du Sud à 18 millions de francs en 2014», rapporte un communiqué de presse du Département fédéral des affaires étrangères (Dfae) publié aujourd’hui.
D’après la même source, ce montant permet notamment de soutenir les opérations d’organisations multilatérales (Cicr, Programme alimentaire mondial, Hcr) et non gouvernementales (Msf, Medair) sur place.
«Cinq experts techniques du Corps suisse d’aide humanitaire (CSA) ont par ailleurs été mis à disposition d’agences onusiennes dans la région au cours des six derniers mois. La DDC poursuit, en parallèle des projets lancés en 2011-2012 dans les domaines de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’eau», souligne le texte.
«Les contributions générales de la Suisse aux budgets de plusieurs organisations internationales viennent s’ajouter aux appuis fournis spécifiquement pour le Soudan du Sud. La division sécurité humaine du Dfae complète elle aussi l’engagement humanitaire de la Suisse en soutenant activement les négociations de paix menées sous l’égide de l’Autorité intergouvernementale sur le développement (Igad) à Addis-Abeba. Enfin, le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (Ddps) fournit à la mission des Nations Unies au Soudan du Sud (Unmiss) plusieurs officiers d’état-major ainsi que des spécialistes en déminage humanitaire», ajoute –t-il.
Organisée lundi et mardi dans la capitale norvégienne, la conférence, sous l’égide de l’Onu, a réuni une quarantaine de pays donateurs, dont la Suisse. La crise politique à laquelle le Soudan du Sud est confronté depuis plusieurs mois a forcé plus d’un million de personnes à fuir leur foyer.
Actuellement, 300'000 réfugiés du Soudan du Sud sont recensés dans les pays voisins. Le pays est également confronté à une menace croissante d’insécurité alimentaire, laquelle pourrait déboucher sur des situations de famine localisée dans les zones les plus inaccessibles du pays. Au total, plus de 4,9 millions de personnes – soit près de la moitié des habitants du Soudan du Sud – dépendent aujourd’hui de l’aide humanitaire, selon le Dfae.
INTERVIEW
Ecofinance.sn – (Dakar) – La Délégation de l’Union européenne (Ue) au Sénégal a apporté des réponses aux questions relatives à l’accord de pêche qui le lie juridiquement avec celui-ci. Posées par la Délégation de l’Ue elle-même, ces questions qui sont publiées aujourd’hui tournent principalement autour du pillage des ressources halieutiques, des thoniers, des avantages de l’accord, la compensation financière et le contrôle des navires européens.
Rassemblées par Ndakhté M. Gaye
Question : L'accord de pêche entre l'UE et le Sénégal permet-il aux chalutiers européens de venir piller les ressources halieutiques du Sénégal ?
Réponse : La nouvelle politique européenne de la pêche n’autorise de cibler, dans le cadre des accords de pêche (accords de partenariat dans le domaine de la pêche durable), que des espèces dont la santé biologique est scientifiquement documentée soit par les Organisations régionales de pêche compétentes – ORGP – soit par les Instituts scientifiques des Etats côtiers, et dont l'exploitation ne vient pas concurrencer le secteur artisanal, ni influer négativement sur la sécurité alimentaire. Les craintes de "pillage", parfois évoquées dans la presse, sont donc infondées.
Dans ce contexte d'approche durable, les navires européens qui pourront venir pêcher au Sénégal sont uniquement des thoniers senneurs et des thoniers canneurs qui ciblent préférentiellement le listao, une espèce de thon tropical, et de manière secondaire le thon obèse et l'albacore. Il y aura aussi 2 chalutiers ciblant le merlu noir mais uniquement à titre exploratoire pour des quantités faibles, strictement limitées et sujettes à revue.
Les chalutiers européens ne sont pas autorisés à pêcher d'autres ressources, notamment les ressources démersales comme le poulpe, les crevettes, le thiof ou d'autres ressources vitales pour le secteur artisanal comme la sardinelle. Si ces navires le font, ils seront en infraction et passibles de poursuites.
Les thons tropicaux, comme la plupart des autres thonidés, sont des poissons très hautement migrateurs, qui se déplacent en permanence sur de très longues distances. La gestion de ces ressources n'a donc de sens qu'à l'échelle de l'océan atlantique tout entier, raison pour laquelle les populations de ces migrateurs sont gérées et suivis à l'échelle de l'océan par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'atlantique (Cicta) dont le Sénégal et l’Union Européenne sont membres.
La Cicta évalue les stocks annuellement grâce à son comité scientifique permanent, constitué d'experts du monde entier. Les avis scientifiques émanant de ce comité indiquent clairement que les stocks de l'espèce ciblée ne sont pas surexploités.
La Cicta a adopté des mesures des gestions pour les thons tropicaux qui sont actuellement en vigueur et qui seront strictement respectées par la flotte européenne. Des totaux admissibles de capture sont en vigueur pour le thon obèse et l'albacore, tandis que le listao, étant en bonne santé, n'a pas nécessité de limitations des captures à ce jour.
Les thoniers, sous couvert de pêche au thon, ne pourront-ils pas malgré tout pécher d'autres ressources ?
Non. Les thoniers sont des navires très spécialisés dont les engins de bord, très sophistiqués, sont uniquement tournés vers l'exploitation du thon. La pêche au thon est de plus très sélective, avec très peu de prises accessoires. Les canneurs, quant à eux, pêchent le thon à la canne, à l'unité; difficile de faire plus sélectif.
En outre, le thon est autrement plus rémunérateur sur les marchés internationaux que la plupart des autres types de poissons, aussi il est donc peu probable qu'un thonier cherche sciemment à capturer autre chose que du thon.
La flotte européenne de pêche est, par ailleurs, la flotte qui est soumise aux normes les plus strictes et aux contrôles les plus rigoureux au monde. Les armateurs qui contreviennent à ces normes peuvent être poursuivis devant la justice et des cas de poursuites judiciaires contre des armateurs existent.
Cet accord permet donc d'ajouter des navires dans l'océan et d'augmenter la pression sur la ressource thonière ?
Non, les bateaux dont il est question existent déjà et sillonnent déjà l'atlantique Est, à la recherche des bancs de thon, dans le cadre d'autres accords de partenariat de pêche existants (Mauritanie, Cap-Vert, Cote d'Ivoire, Sao-tomé et Principe, Gabon) ou en haute mer. L’accord permettra à ces navires de ne pas avoir à stopper leurs activités de pêche aux abords de la zone économique exclusive du Sénégal.
L'accord permettra-t-il aux navires européens de pécher d'autres ressources que le thon ?
Oui. Le nouveau protocole de pêche prévoit que 2 licences de pêche puissent être délivrées pour pêcher le merlu noir pour une quantité limitée de captures qui ne pourra pas être dépassée.
Le merlu noir est une espèce vivant dans les grands fonds, entre 100 m et 600 m de profondeur, loin des zones côtières. Il s'agit d'un stock partagé entre la Mauritanie et le Sénégal.
En dehors d'une exploitation de quelques dizaines de tonnes par an par quelques pirogues opérant dans le canyon au large de Cayar, le merlu noir n'est plus péché au Sénégal depuis 2006, date du départ des merlutiers européens qui ciblaient ces espèces. Par ailleurs, selon le sous-comité scientifique de l'organisation régionale compétente (Copace, Comité des pêches pour l’atlantique centre-est) et l'Imrop (Institut mauritanien de recherches océanographiques et des pêches), ce stock partagé serait en surplus.
L'inclusion de ces 2 chalutiers a tenu compte de l'état de la ressource et du potentiel de capture estimé. Il s'agit d'un accès limité et la pêcherie sera soumise à de strictes conditions d'exploitation, le protocole prévoyant des moyens appropriés de contrôle et de surveillance, et elle sera évaluée chaque année.
Rappelons que, contrairement à ce que certains articles de presse ont mentionné, merlus et mérous (thiof) sont des espèces différentes, vivant dans des zones distinctes et dont les états d'exploitation respectifs sont très différents.
L'accord fera-t-il peser une menace supplémentaire sur les flottes nationales ?
Non. La flotte thonière européenne cible essentiellement le thon listao pour l'approvisionnement des conserveries (voir question 1) et ces navires n'auront bien évidemment pas l'exclusivité sur cette pêcherie.
De son côté, la flotte artisanale sénégalaise ne pêche le thon que de manière marginale, notamment des thonidés dits "mineurs" comme la thonine et la bonite à dos rayé que l'on trouve sur les marchés à Dakar, ces 2 dernières espèces n'étant pas ciblées par les opérateurs européens.
En ce qui concerne la flotte des canneurs battant pavillon du Sénégal, ils ciblent aussi essentiellement le listao, en haute mer, mais aussi dans les eaux du Sénégal ou dans les eaux des Etats voisins avec lesquels le Sénégal a des accords de pêche (Mauritanie, Cap-Vert, …), au même titre que les navires thoniers européens et selon les règles de la Cicta.
Quels avantages le nouvel accord offrira–t-il au Sénégal ?
Ces avantages seront nombreux, mais il s'agit avant tout d'un partenariat stratégique qui permettra aux 2 parties de développer une approche commune en matière de lutte contre la pêche illégale, de même qu'il permettra au Sénégal de développer certains aspects de sa politique nationale, notamment la pêche artisanale, la recherche scientifique, ou la protection de juvéniles. Un budget spécifique est prévu pour cela, en plus du paiement des droits d'accès.
Les bateaux européens participeront à ce que l'on appelle "la surveillance participative" qui est spécifiquement mentionnée dans l'accord. Les bateaux thoniers autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises fourniront des informations aux autorités sénégalaises dès qu'ils auront des "rencontres" en mer avec des bateaux soupçonnées d'être illégaux.
Il est également prévu que des spécialistes de la Commission européenne mettent leur expertise à la disposition du Sénégal pour aider à mettre en place les dispositifs de suivi et de contrôle qui auront été conjointement décidés, ou pour aider à la formation d'équipes d'inspecteurs efficaces pour toutes les opération de contrôle au port ou en mer.
Cet accord sera par ailleurs générateur d'activités au port de Dakar (les canneurs auront l'obligation de débarquer leurs captures au port de Dakar, ce qui permettra d'alimenter la conserverie locale), avec des effets induits sur la création d'emplois (observateurs, employés du port autonome, marins, industrie de transformation, sous-traitance). Le même type d'accord avec la Cote d'Ivoire a par exemple permis de créer directement 425 emplois et d'en pérenniser indirectement 21 000 du fait de la présence régulière des navires européens au port d'Abidjan.
La compensation financière négociée avec les autorités sénégalaises n’est-elle pas trop faible ?
Au contraire, la contribution financière prévue au titre de ce protocole, d’un montant global d’environ 2,8 M/an sur 5 ans est parmi les plus élevées de tous les accords thoniers de l’Ue.
Les accords avec la Mauritanie ou le Maroc, par exemple, ne peuvent être comparés avec l’accord Ue-Sénégal, car il s’agit d’accords mixtes (incluant les espèces thonières et d’autres pêcheries comme les petits pélagiques ou les ressources démersales côtières), dont l'envergure et la variété des pêcheries concernées sont très différents.
Comment la pêche effectuée par les navires européens sera-t-elle contrôlée ?
Les navires européens qui pêchent dans le cadre des accords de partenariat de pêche sont soumis à diverses obligations qui, toutes, concourent à une plus grande transparence de leurs activités.
Tout d'abord, chaque navire a l'obligation de détenir à bord une balise qui permet à l'Etat côtier (le Sénégal) et à l'Etat du pavillon, de suivre ses déplacements par satellite. Ensuite, chaque navire a aussi l'obligation de déclarer quotidiennement ses captures par voie électronique à l'Etat côtier et à l'Etat du pavillon. Pour finir, chaque navire est aussi soumis à un programme d'observation de ses activités de pêche, avec la présence à bord d'un observateur officiel.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) - Le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird a exprimé aujourd’hui sa préoccupation face à la tension entre le Vietnam et la Chine.
Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, John Baird a fait la déclaration suivante :
«Le Canada est préoccupé par la montée récente de la tension entre le Vietnam et la Chine dans la mer de Chine méridionale, qui pourrait troubler la paix et la stabilité dans la région. Plus particulièrement, nous sommes préoccupés par la conduite dangereuse en mer et l’intimidation de navires, et par les évènements récents dans la partie continentale qui ont entraîné le vandalisme de propriétés privées.
«Le Canada encourage les deux parties concernées à régler à l’amiable les différends conformément au droit international, et d’éviter de prendre des mesures de confrontation ou d’intimidation qui feraient escalader davantage la tension dans la région. Nous sommes préoccupés par les mesures qui pourraient compromettre la liberté de navigation, le commerce international et la sécurité maritime.
«Nous nous réjouissons de la déclaration du 11 mai 2014 au sommet de l’ANASE (Association des Nations de l'Asie du Sud-Est), et nous appuyons le dialogue entre les membres de l’ANASE et la Chine pour élaborer un code de conduite des parties dans la mer de Chine méridionale. De plus, nous accueillerions favorablement tout effort concerté des parties pour régler pacifiquement les différends dans cette région.»
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) - L’encadrement du fichier électoral qui contient les données personnelles des Sénégalais a été un des points saillants de la rencontre entre la Cena et la Cdp.
Le président de la Commission de protection des données personnelles du Sénégal (Cdp), Dr Mouhamadou Lô, a insisté aujourd’hui sur l’importance de nouer un partenariat avec la Commission électorale nationale autonome (Cena) dans le cadre de la protection des données personnelles des Sénégalais lors de la période électorale, rapporte un communiqué de presse transmis le même jour à Ecofinance.sn.
D’après la même source, M. Lô qui effectuait une visite de courtoisie à la Cena a fait un plaidoyer pour une meilleure prise en compte du respect de l’utilisation des données personnelles au cours du processus électoral.
Quant à Mr Doudou Ndir, président de la Cena, il s’est dit favorable aux perspectives d’un partenariat dans le souci de respecter le principe de la transparence dans le processus électoral, en prenant en compte les exigences légales en matière de protection des données personnelles.
Selon le communiqué, il a soutenu que cette transparence est le gage d’un maintien de l’ordre public afin d’aboutir à une proclamation sans contestation des résultats des élections.
«Dans la mesure où la Cdp concourt à la transparence dans l’utilisation des données des sénégalais par les partis politiques et les candidats, il est tout naturel de nouer un partenariat en ce sens», a-t-il déclaré ajoutant que sa structure a déjà eu à nouer d’autres partenariats impliqués dans le processus électoral.
La délégation de la Cdp a répondu aux différentes questions quant à ses missions et éventuellement les modalités qui sous-tendent un partenariat entre les deux institutions en direction des prochaines échéances électorales, selon la source.
Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une action permanente d’information des organismes publics et privés, a permis aux deux présidents des deux institutions d’échanger sur le droit de la protection des données personnelles, notamment en période électorale.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – Le Canada va contribuer à la réalisation du projet de construction et de réhabilitation de centres de santé au Mali.
La sénatrice Suzanne canadienne, Fortin-Duplessis, a fait l'annonce aujourd'hui d'une contribution de 10 millions de dollars (plus de 4 milliards Fcfa) au Projet de construction et de réhabilitation de centres de santé au Mali, mis en œuvre en partenariat avec la Coopération néerlandaise.
Selon le communiqué qui la rapporte, cette initiative vise à compléter la construction de nouveaux centres de santé ainsi que la réhabilitation de centres déjà existants, en plus de fournir des équipements médicaux.
D’après la même source, ce projet va renforcer le système de santé dans le Sud du Mali, un pays ciblé pour l'aide canadienne au développement international, qui pourra ainsi mieux répondre aux besoins des femmes et des enfants.
Elle souligne que cela contribuera à améliorer de façon soutenue la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. Les centres de santé, qui sont gérés par les collectivités locales, contribueront aussi à la stabilité sociale de cette région du pays.
Par Ndakhté M. Gaye
Ecofinance.sn – (Dakar) – L'Uit veut faire de l'accès universel à la connectivité large bande une réalité concrète pour garantir une utilisation efficace des Tic.
Le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (Uit), Dr Hamadoun I. Touré, est formel. Dans son message prononcé à la veille de l’édition 2014 de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, qui sera célébrée demain, il trouve nécessaire de faire de la connectivité du large bande une réalité.
«La connectivité large bande est aujourd'hui indispensable pour garantir une utilisation efficace des technologies de l'information et de la communication (Tic) au service de la santé, de l'éducation, de la gouvernance, et du commerce afin de parvenir à une croissance socio-économique durable», a-t-il déclaré.
A ce propos, il a souligné la détermination de l’Uit à faire de l'accès universel à la connectivité large bande une réalité concrète et à susciter une volonté politique plus forte, nécessaire pour atteindre cet objectif.
D’où le thème retenu pour l'édition de cette année de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information qui est "Le large bande au service du développement durable".
«Il est aujourd'hui admis de tous que le développement numérique est un catalyseur du développement durable. Afin d'en concrétiser pleinement les avantages, il est impératif d'encourager le déploiement de réseaux large bande haut débit, en les rendant accessibles à tous, y compris sur le plan financier», a-t-il indiqué.
A cet égard, il a fait savoir que l'Uit et la commission sur le large bande au service du développement numérique font activement campagne en faveur du déploiement du large bande, qui représente un moyen d'instaurer le développement durable.
Selon M. Touré, cet engagement est une fois encore souligné par la conférence mondiale de développement des télécommunications qui a choisi comme thème cette année "Le large bande au service du développement durable".
D’après lui, la volonté de l'Uit de faire avancer la cause du large bande au service du développement durable est dictée par un double objectif, à savoir soutenir le déploiement du large bande mobile et la poursuite du déploiement des technologies de ligne fixe, sans pour autant oublier les défis qu'il faut aujourd'hui relever à l'échelle mondiale, par exemple la lutte contre les changements climatiques.
Pour le secrétaire général de l’Uit, les réseaux Tic large bande sont de puissants catalyseurs intersectoriels qui leur permettront de progresser en ce qui concerne les trois axes du développement durable, à savoir la croissance économique, l'inclusion sociale et l'équilibre environnemental.
Aussi, a-t-il appelé leurs partenaires – gouvernements, secteur privé, milieux universitaires et experts techniques – à identifier les principales lacunes de la recherche-développement dans les domaines du large bande, des infrastructures et du développement d'un ensemble d'applications et de services; à définir des priorités d'action pour ce qui est de l'attribution de fréquences radioélectriques du spectre aux services large bande, des obligations de service universel et de la mise en place de mécanismes de financement innovants, et à rechercher des solutions technologiques de pointe, en particulier en ce qui concerne l'élargissement de l'accès large bande aux zones rurales, aux pays les moins avancés et aux petits Etats insulaires en développement.
L’intégralité du communiqué du Conseil des ministres du mercredi 14 mai 2014
Ecofinance.sn – (Dakar) - Le Président de la République a invité le Gouvernement à accélérer la réalisation du projet du Centre national de Traumatologie à Diamniadio, pour une meilleure gestion des urgences.
Au titre de sa communication du jour, le Président de la République a, dans un premier point, évoqué et déploré les nombreux décès causés par les accidents de la route survenus au cours de la semaine écoulée. Il a notamment relevé le violent choc ayant occasionné la mort de plusieurs personnes dont trois gendarmes, outre les blessés. Le Chef de l’Etat s’est incliné devant la mémoire des disparus, avant d’adresser ses condoléances attristées à leurs familles et à la Nation.
Portant à nouveau son attention sur les facteurs à l’origine de tels drames, le Président de la République a fermement engagé le Gouvernement à mettre en œuvre une campagne vigoureuse et efficace de communication et de sensibilisation, pour renforcer le moyen de la prévention routière.
Il a aussi invité le Gouvernement à s’assurer de la généralisation des contrôles techniques des véhicules de transport et à veiller au renouvellement accéléré des parcs de véhicules de transport de personnes et des gros porteurs, souvent impliqués dans les accidents.
Le Chef de l’Etat a réitéré ses directives relatives à la modification consensuelle du Code de la route.
Concernant la prise en charge sanitaire des accidentés, le Président de la République a invité le Gouvernement à accélérer la réalisation du projet du Centre national de Traumatologie à Diamniadio, pour une meilleure gestion des urgences. Sous ce rapport, il s’agira de mettre en place, les moyens logistiques adéquats (ambulances, héliports et hélicoptères d’évacuation), pour secourir utilement les victimes.
Abordant la tenue du 9 au 18 mai 2014, de la 11ème Biennale de l’Art africain contemporain « DAKART 2014 », le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cet événement pour réitérer son attachement et son soutien à la communauté artistique.
En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Artistes, il s’est fortement réjoui de la vitalité de la création artistique nationale, dans tous ses domaines d’expression, malgré les difficultés rencontrées par les acteurs.
Il a, à ce sujet, demandé au Gouvernement, en rapport avec la communauté artistique du Sénégal, de mettre en œuvre un partenariat pour le renforcement de la création artistique (PARCA). Ce nouveau pacte devra susciter et consolider les vocations et productions artistiques, tout en optimisant la valeur ajoutée de notre potentiel culturel, dans l’économie nationale.
Le Président de la République a en outre engagé le Gouvernement à prévoir, à partir de 2015, la construction de l’Ecole nationale des Arts et Métiers (ENAM) sur le pôle urbain de Diamniadio, afin d’assurer à nos jeunes artistes, une formation moderne et une meilleure insertion dans le circuit économique. Il a également invité le Gouvernement à déployer un programme spécial d’acquisition par l’Etat et ses démembrements, des œuvres artistiques, en vue d’un soutien renforcé à la création.
Le Chef de l’Etat a, enfin, exhorté le Gouvernement à veiller, avant fin 2014, à la mise en place, en concertation avec tous les acteurs concernés, d’un système d’assurance et de protection sociale adapté au développement du secteur culturel.
Le Président de la République a évoqué dans le troisième volet de sa communication, la question du renforcement impérieux du dispositif de lutte contre la mortalité maternelle et infantile. A ce sujet, il a demandé au Gouvernement d’intensifier les actions de lutte contre la mortalité maternelle et infantile à travers la sensibilisation soutenue des femmes, l’extension des campagnes de vaccination contre les maladies infantiles, l’équipement adéquat des centres et postes de santé et le renforcement des personnels de santé, notamment dans les zones reculées ou enclavées du pays.
Concernant le dispositif de lutte contre la mortalité maternelle et infantile, le Président de la République a informé le Conseil de sa décision d’autoriser le recrutement exceptionnel, à partir de 2014, de 1 000 agents de santé dont 500 sages femmes, afin de matérialiser davantage sa politique d’amélioration de la santé maternelle et infantile.
Au titre de son agenda, le Chef de l’Etat a entretenu le Conseil de sa participation au 24ème sommet du Forum économique Mondial, qui s’est tenu du 7 au 9 mai 2014 à Abuja, sous le thème : « Accélérer une croissance inclusive et créatrice d’emplois ».
Le Président de la République a aussi informé le Conseil de la tenue à Dakar, les 14 et 15 juin 2014, de la Conférence sur le financement des Infrastructures en Afrique, qui va concerner seize (16) projets sélectionnés.
Le Premier Ministre a présenté au Conseil, une communication portant compte rendu hebdomadaire des activités gouvernementales, en mettant l’accent, entre autres, sur :
- La réunion sur les nouveaux mécanismes de financement de l’économie (FONSIS, BNDE, FONGIP) ;
- la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale des sages-femmes ;
- la réunion technique sur le programme de construction de lycées professionnels ;
- le suivi des travaux de lutte contre les inondations ;
Sur le point relatif aux nouveaux mécanismes de financement, le Premier Ministre a informé le Conseil du démarrage des activités des trois établissements mis en place, avec des ressources mises à leur disposition.
Le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte au Conseil de l’état d’avancement du processus de mise à disposition et de distribution des semences et du matériel agricole, sur l’ensemble du territoire national. Le Ministre s’est félicité du déroulement des opérations.
Il a, par ailleurs, attiré l’attention du Conseil sur les menaces qui pèsent sur la zone des Niayes, à cause d’une urbanisation non maîtrisée et galopante.
Pour faire face à ce phénomène d’émiettement continu des terres de cultures dans cette zone des niayes, le Président de la République a décidé de mettre en application une réglementation adaptée, qui va désormais organiser la non-cessibilité des assiettes foncières, pour usage d’habitation.
Le Ministre de l’Economie et des Finances a entretenu le Conseil de la situation de l’économie nationale, en relevant des progrès comparativement à 2013, avec des indicateurs macro-économiques affichant à la fin du premier semestre 2014, des performances appréciables.
Concernant la revue de l’Instrument de Soutien à la Politique économique (ISPE) avec le FMI, le Ministre a noté, à mi-parcours, les bonnes perspectives empruntées par notre économie et constatées par tous les acteurs impliqués dans l’exercice.
Le Ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte au Conseil, de la disponibilité en fin mai 2014, de l’étude environnementale préalable à la réalisation de l’autoroute Diamniadio – Touba, un des projets phares du PSE.
Le Ministre du Commerce, de l'Entreprenariat et du Secteur informel a présenté au Conseil les conclusions issues de la réunion ad hoc des Ministres sur les accords APE. Il a noté l’accord trouvé entre le Comité et le Nigéria, afin de lever les réserves émises par ce pays, dans le cadre de la convention projetée, CEDEAO-Union Européenne.
Le Ministre a, par ailleurs, informé le Conseil de la baisse du prix du pain, à la suite de la chute des cours mondiaux de la farine, outre les effets positifs la concurrence entre meuniers. Ainsi, le prix du sac de farine de 50 kg, homologué 20 000 FCFA en 2013, est passé à 18 000 FCFA au premier trimestre de l’année en cours. Les prix des baguettes se présentent comme suit :
- 65 grammes…………… 50 FCFA ;
- 125 grammes…………. 100 FCFA ;
- 190 grammes…………. 150 FCFA.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
§ Projet de loi relative à la gouvernance des universités publiques sénégalaises
§ Projet de décret portant code des marchés publics
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
§ Madame Maymouna Diop SY, Ambassadeur du Sénégal aux Pays Bas, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Sauli Niinistö, Président de la République de Finlande, avec résidence à la Haye ;
§ Monsieur Sahite Sarr SAMB, Conseiller aux Affaires culturelles, précédemment Conseiller technique au Ministère de la Culture et du Patrimoine, est nommé, Directeur général du Théâtre national Daniel SORANO, en remplacement de Monsieur Massamba GUEYE ;